Bienvenue à tous sur la page de la dernière Gazette Strange Froots,
Cette saison nous voulions aborder le thème du « CORPS » parce qu’en tant que fabricant c’est une de nos base de travail, nous élaborons des réalisations destinées à celui-ci.
Nous abordons ce thème en nous interrogeant sur les différents aspects du corps, ses capacités, sa perception, sa prépondérance dans notre langage; Corps céleste, corps humain, corps militaire, corps de métiers, corps politique, corps biologique, le corps d’une typographie…Mais avant cela, la première chose que nous avons remarqués c’est son orthographe. Pourquoi ce mot singulier s’écrit avec un « S » dans notre langage… Se cacherait-il plusieurs corps? Ou bien cette orthographe soulignerait-elle la résonance des corps les uns avec ou contre les autres, à l’instar des Matriochkas ?
Au fur et à mesure que nous approfondissions ce sujet pour constituer notre gazette, un parallèle tragique vint toucher Paris, un attentats de plus cette année parmi les guerres,les conflits, les déstabilisations qui globalisent la planète…
Encore une histoire de corps qui explosent touchant d’autres corps qui se brisent. Voilà le « décors », des corps creux d’amour, des corps remplis de colère, des cerveaux vides…
Ces cerveau maitres des corps, qui doivent dans ces moments là l’être encore plus, sinon faute de quoi la voie qui s’offre à nous est le choc des corps, le choc des chaires.
Reste -t-il des vivants ? Ou reste-t-il juste des corps ? Des corps sans têtes, sans « tête pensante », guider par la seule survie à ce monde. Des corps sans tête qui ne se sentent concernés par la mort que lorsque qu’elle les frôlent de près …
L’être vivant est constitué d’un corps humain qui est un agrégat de matières, de chair, et d’une chose plus subtile, invisible qui l’anime, le rend vivant; Cette part de subtilité en toutes créations est difficile à saisir aussi bien chez les vivants que les morts.
Ainsi au delà de la mort physique, la disparition du corps, il y a un effet double peine à la mort, c’est celui de tuer aussi cet esprit subtil chez les vivants, lorsque la souffrance de la disparition engendre d’avantage de destruction, et amplifie la violence. D’où l’importance d’un temps de retenue, de retrouver ses esprits, pondérer ses émotions afin de les utiliser pour agir efficacement .
La mort peut avoir aussi un autre aspect, celui de renforcer l’esprit subtil des vivants, ceux qui sont encore debouts conscients et très atteints de la perte du corps mais encore plus conscients et atteints par l’esprit légué par le disparu. L’amour, le respect que l’on a pour cette personne à présent éteinte, ravive chez les vivants cette étincelle, cette volonté de conserver, perpétuer, le meilleur que cette personne nous a transmise .
Ainsi l’amour, le respect et la volonté d’élévation des corps encore en vie doit se faire plus forte et grandir en chacun de nous. Cet aspect de la mort est évidement plus constructif, porteur pour nous qui sommes en vie. Mettre en lumière et prolonger les paroles, les actes, et comportements exemplaires des disparus.
Cette subtilité, ce legg impalpable devient palpable, se manifeste à différents niveaux et dans diverses situations dans la vie.
Donner de la nourriture, de la chaleur, de l’aide, de l’attention, de l’amour, donner un peu de cette part subtile qui fait de nous des corps en vie, des êtres vivants…
On s’aperçoit dans ces moments de don que les corps n’en forment en fait qu’un seul.
N’attendons plus rien des têtes dites « pensantes » pour diriger nos corps et nos esprits, responsabilisons nous, définissons ensembles nos exemples. À nous humains, où que nous soyons sur la planète, sur ce corps terrestre, sur ce corps commun,prenons en main nos vies, et notre avenir.
En effet, on s’aperçoit avec le temps que les décisions, les lois prises au niveaux nationales, comme mondiales sont souvent faites en priorité pour la volonté d’un petit nombre puissant au détriment de la volonté du petit peuple qui forme pourtant une majorité.
Les représentants du peuple et les idées ne se débattent plus, elles s’imposent, quelque soit le continent.
La seule conception toujours mise en avant par ces « supérieurs invisibles » est : baisse des coûts et rentabilité (Mais pour qui ?), au dépens des singularités culturelles séculaires des peuples et de la terre, qui elles, la terre et ces peuples, rendent véritablement riche l’humanité .
La schizophrénie consommateur /citoyen ne tient plus. Soyons citoyens avant que les consommateurs que nous sommes nous exterminent.
Faut-il demander la permission pour être autonome ? Faut-il demander la permission pour dénoncer et agir contre le pillage des ressources mondiales ? Faut-il demander la permission pour agir contre la destruction d’un peuple, d’un pays ?
Qu’attendons-nous pour dépendre seulement de notre volonté pour influer sur notre quotidien, et reprendre la maîtrise de notre avenir ?
Il faut se rendre à l’évidence, ce n’est pas le petit nombre qui bénéficie de ce fonctionnement chaotique à qui il faut demander de l’aide ou tout simplement suivre continuellement les « con-signes » avec les finalités que l’on connait tous maintenant. Qu’attendons-nous ? Que quelqu’un d’autre agisse pour nous, qui est cet autre ? Ne soyons pas faibles prenons tous nos responsabilités.
Qu’attendons-nous pour décider de nos vies ?
La liberté se prend, elle ne se donne pas !
Le corps civil a aussi des « têtes » !
Ne laissons personne parler et agir à notre place. Nous avons un corps, nous avons aussi un esprit.
Faisons l’effort de creuser nos réflexions, ouvrons notre coeur, mesurons nos propos afin de trouver les mots justes pour réellement dénouer les incompréhensions. Échangeons sur nos différentes conceptions de la vie, qui parfois s’avèrent complémentaires ou d’autres fois prouvant qu’elles peuvent coexister ensemble, et enfin se construire un avenir avec des perspectives plus équilibrées pour tous.
(Les humains entre eux et les humains avec la planète)
Redéfinissons notre vocabulaire, choisissons nos mots, pour ne plus se laisser piéger par des formules « prêtes à penser » qui nous éloigne les uns des autres. Le langage est la base de l’échange, et donc de la réelle communication, il est très précieux.
Même si cet exercice paraît difficile, il sera toujours plus simple que la survie.
"Vous ne changerez jamais les choses en combattant la réalité présente. Pour changer quelque chose, construisez un nouveau modèle qui rendra obsolète le modèle existant. -- R. Buckminster Fuller"
Après ces mots, vous pouvez découvrir à présent dans la gazette, ce qui dernièrement nous construit, nous inspire, alimente nos réflexions, nos actes, et contribue à essayer de donner du sens à nos réalisations.
Tous les être vivants possèdent une particularité unique qui leur permet de se reconnaitre entre eux. Par exemple les humains se reconnaissent entre eux par leur visages ou leurs empreinte digitales,, pour les singes ce sont l’empreinte de leur nez et pour les arbres ?
Découvrez l’album de famille des plus vieux arbres du monde recensés à ce jour par les hommes. Ce sont des témoins vivants des époques du passés certains d’entre eux sont sur terre depuis l’an 0… tout est question d échelle…
Cet arbre est un Eucalyptus Deglupta, aussi appelé Mindanao Gum, du nom de l’archipel des Philippines dont il est originaire. Il est cultivé pour fabriquer de la pâte à papier et dans une moindre mesure, pour l'ornementation. L'écorce change en effet de couleur et passe littéralement par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel en vieillissant. Elle se détache en lambeaux, créant des motifs colorés extraordinaires à la surface du tronc. Très à la mode depuis quelques années, il est possible de le cultiver en France, pourvu qu'il soit protégé du gel dans les premières années et qu'on ait un peu de place dans le jardin.
Ecoutez la musique produite par un logiciel couplé à une reconnaissance visuel de la surface d'un disque de bois, le chant du Frêne
YEARS from Bartholomäus Traubeck on Vimeo.