Cette Gazette est le fruit d’une partie de notre réflexion sur le monde, la vie et tous les sujets qui nous amènent à penser, fabriquer autrement nos réalisations.
Il n’y a pas forcément de conclusions définitives à ces textes. Ce qui nous importe c’est de partager avec vous de la pensée, échanger quelques unes de nos influences.
Encore un gros merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin …
Le choix du thème
Pour cette gazette nous avons choisi comme thème « Heure zéro »(1 )
Effectivement la folie du monde s’accentuant tous les jours un peu plus, la manipulation des cœurs par la peur, des exemples de la bassesse humaine, la cupidité, l’égoïsme, les violences, les vies brisées…Tout cela fait perdre espoir, comment avancer ? Continuer à vivre ? Comment influer sur tout çà ? Car on fini par se sentir impuissant, dépassé et désespéré par ce contexte.
Par conséquent nous nous disions que nous avions besoin d’une pause, nous, le pays, mais même le monde en aurait besoin . Deux, trois mois d’introspection, de discussions, d’échanges entre tous les citoyens. Où voulons-nous allez?
« Heure zéro » c’est pause, une pause qui serait nécessaire pour que l’on puisse réfléchir sciemment à notre avenir ,ensemble, prendre le temps de peser chaque décision qui modifie nos vies, échanger sur ce que l’on souhaite faire de nos terres, ne pas laisser choisir les multinationales pour notre alimentation, reprendre en main les idées, la maîtrise de notre langage, le contrôle de nos cerveaux, connaitre notre histoire, reprendre le pouvoir de décider de quoi nos lendemains seront composés.
« Réinitialiser la machine », économique, politique, énergétique…
Cette idée peut paraitre utopique, mais prendre le temps permet de mieux se connaître et penser à plus de possibilités pour son avenir.
Alors c’est vrai au quotidien on se laisse happer par certaines choses qui sont nécessaires à la vie, se nourrir et donc travailler, avoir un toit… et parfois on se laisse happer par la vitesse des choses qui se présentent sous nos yeux, des choses futiles mais qui nous permettent de nous évader quelques instants…, et après ?
Autant consacrer ces quelques instants à expérimenter, penser, construire, faire petit à petit ce que l’on aime vraiment, ce qui nous rend heureux d’être en vie, enrichissons-nous au lieu de dépenser, fabriquons au lieu d’avoir peur de perdre.
Nous en tant que fabricant et humain, nous nous posons souvent ces questions et essayons de donner du sens à ce que l’on fait. Trouver une cohérence à ce que l’on fabrique. Pour nous l’Heure zéro c'est d'une part, "prendre le temps", de rencontrer, d'échanger des artisans généreux qui partagent leur savoir- faire qui se perd peu à peu et nous donnent de subtils conseils. D’autres part c'est "transmettre", travailler avec des jeunes en formation qui nous apportent un dynamisme nécessaire, et nous obligent à être clair dans nos explications ce qui améliore notre manière d’appréhender les choses (enfin on essaie !). Il y a aussi les discussions avec les personnes au chômage qui ont eu le temps d’inventer des méthodes, objets ou processus, tout le monde apporte quelque chose d’où qu’il vienne, quel qu’il soit, à chacun de prendre le temps de l’écouter.
L’Heure zéro pour nous c’est aussi ralentir, aller à l’opposé de la fabrication à outrance, sans réflexion, juste guidée par les modes successives produites avec des méthodes qui détériorent notre environnement, la santé des clients, des fabricants à cause des matières utilisées moins chères mais néfastes. En plus cela fini par accélérer l’uniformité à la place de l’unité et faire disparaitre de l’homme tous ce qui le distingue de la machine.
Nous ne voulons pas mettre en place une chaîne de fabrication mortifère mais plutôt expérimenter les matières à proximité, les méthodes traditionnelles qui ont fait leurs preuves, en développer d’autres, se renseigner, améliorer notre processus de fabrication en pensant qualité plus que quantité, ou seulement rentabilité.
Ce qui en plus nous parait être en accord avec la petite taille de notre marque.
En effet la taille de notre structure est petite donc nous avançons dans cette logique, par étapes, avec comme outils la matière grise (développer l’imaginaire et la lucidité), et les matières premières.
Nous nous attelons à aller vers une démarche raisonnée, Creuser la matière grise, avant façonner la matière première. D’ailleurs le choix du nom de la collection « Hylé »
vient de l’idée d’un prélude au travail de la matière première, on approche la matière sans même encore la toucher, la voir, la manier, la combiner.
Nous sommes passés de l’ornementation en vinyle sur verres, avec des couleurs vives, différents motifs, à une technique qui nous amènerait une amélioration sur les verres (cf verre revo -masques de ski). Ensuite nous avons travaillé le design et la fabrication de nos propres modèles, avec la collection 2°Vie . Lunettes solaires en bois fabriquées avec des lattes de lit recyclées. Cette première collection nous a permis d’aller plus loin dans l’étude de la matière bois, d’expérimenter plusieurs formes car ce matériau recyclé permet de nombreux tests du fait de son cout égal à zéro. Ce qui n’est pas négligeable quand on une petite structure à budget assez limité dédiés à la recherche et au développement.
D'ici le printemps 2017, nous vous proposerons notre deuxième salve de la collection « Hylé», continuité du travail sur les formes et le bois avec cette fois-ci avec un plus large panel d’essences* et pour certains modèles une association au cuivre ou au laiton ce qui nous a amené à mettre au point une méthode de fabrication différente.
Pour cette collection nous avons voulu nous donner le temps de la réflexion, prendre du recul sur ce que l’on fait, regarder autour de soi pour observer ce qui peut contribuer à aller dans la direction qui nous semble avoir du sens.
Pour les modèles de lunettes de la nouvelle collection « Hylé » nous avons gagné en finesse, et amélioré le galbe des montures. Mais nous avons bien évidement d’autres idées de réalisations qui nous chatouillent l’esprit…Une chose après l’autre !
Confectionner des objets c’est prendre conscience de son époque, essayer de comprendre son temps et l’histoire pour répondre au mieux aux attentes de ses contemporains et des générations suivantes. Ceci demande de la patience, d’être à l’écoute, des années et des années de pratique, de recherches et d’humilité... Nous avons encore du travail !
De nos jours le numérique est une notion à prendre en compte quand on réalise des objets.
En effet le numérique veut se glisser dans chaque interstice de nos vies, communication, transport, intimité et donc dans les objets qui nous environnent jusqu’à en devenir dépendant voir prisonnier ! (cf:Internet des objets)
Nous ne sommes pas technophobes car la technologie couplée à la pensé permettent d'améliorer certains processus de fabrication. Cependant quand la volonté du marché est d’aller toujours plus loin dans le rendement à outrance grâce au tout numérique (IOT, Smart-cities, monnaie virtuelle…) sans consulter la population, cela mène souvent à un excès d’entropie. C’est donc à chacun d'entre nous de rester vigilant et encore davantage quand on fabrique des objets.
Ainsi il nous parait indispensable encore une fois de faire une pause « Heure zéro », de bien réfléchir au monde dans lequel nous voulons vivre.
Dans toute cette agitation, pour ne pas être perdu davantage, à la merci de toute fluctuation, on se doit d’avancer malgré tout et de chercher des repères réellement stables. Gardons comme fil conducteur ce qui est le plus ancré en nous, le cœur, le corps, la technique et le temps, parce que ces notions nous permettent aussi bien l’indépendance, la force du partage, la puissance de la volonté, l’importance de la transmission, et le vrai confort qu’est l’amour.
Ci-dessous vous trouverez, comme d’habitude des liens directs ou indirects qui contribuent à nos réflexions, inspirations dans notre travail et nous les partageons à présent avec vous .
Merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin !
(1) HEURE ZÉRO
Après la seconde guerre mondiale l’Allemagne n’a plus de gouvernement, plus d’économie, plus d’armée . Les autorités prennent la décision d’annuler l’épargne des allemands et les dettes. Une sorte de réinitialisation du système.
En partant de ce constat un peu simplifié, nous nous sommes dit qu’il serait bon de faire une pause, un « temps zéro » pour pouvoir réfléchir, agir sur notre condition et prendre le temps de comprendre l’évolution effrénée des évènements du monde actuel.
Chaque pays aurait une période de 6 mois de pause avec des équipes qui tourneraient pour les urgences (santé-alimentaires), afin de se laisser le temps de se retrouver, se réunir, se questionner, échanger pour savoir quel avenir nous voulons et comment procéder pour le mettre en place.
Oui c’est peut-être une utopie sous cette forme, mais en attendant on peut appliquer ce « temps zéro » individuellement en redéfinissant nos priorités, se concentrer davantage sur ce qui nous élève et fait sens.
« Fuyons nos responsabilités…allons voter »
« Fuyons nos responsabilités…allons voter » Ce titre peut paraître antinomique pour certains, voir irresponsable, choquant et c’est bien le but car je me sentirais complètement irresponsable de me contenter de voter qu’une fois tous les 5 ans pour les mêmes acteurs politiques issus d'un système déséquilibré et aliénant (lois, décisions sur la politique, le social, l’économie…) dont apparemment la majorité des citoyens se plaignent depuis de nombreuses élections.
De ce point de vue, voter apparait comme un acte confortable mais dénué de sens profond.
À l’inverse il parait plus compliqué d'agir quotidiennement en faisant face à ses responsabilités :
- S’instruire, en sélectionnant raisonnablement ce que je consomme.
- Raisonner sur les conséquences de nos modes de vie et les modifier si besoin.
- Ne pas laisser la gestion de notre environnement à des personnes qui y trouvent d’abord un intérêt financier.
- Mettre la main à la patte pour construire et entretenir le monde dans lequel nous voulons vivre.
- Soigner nos rapports les uns avec les autres.
-Se cultiver, échanger calmement sur ce qui nous rapproche et ce qui nous distingue, que chacun puisse trouver sa place, puisse faire une activité qui lui convienne, qui ai du sens et un intérêt pour la vie de tous.
…Tout cela aussi, c'est être "citoyen", d’ailleurs ces actions se révèlent aujourd’hui plus pressantes que le temps dédié au cérémonial creux que prend comme forme le vote à notre époque. Les contributions mentionnées plus haut s’ancrent dans une réalité plus profonde et salvatrice pour le peuple, c’est s’impliquer directement dans la construction du pays, prendre à bras le corps ses responsabilités citoyennes et ne pas les fuir, ne pas vivre par procuration.
C’est pour cela que voter une fois tous les 5 ans pour des « personnes » qui ont la plupart du temps un rapport au quotidien différent du citoyen moyen, qui consultent très peu la société civile, jouant parfois sur les divisions sociales pour arriver à leurs fins électoralistes, parait dérisoire .
Voter dans ces conditions, où le vote se présente comme seule alternative au changement donne le sentiment d’un comportement complètement décalé face aux enjeux à relever.
(cf: Simone Weil - Note sur la suppression générale des partis politiques- voir plus bas )
D’ailleurs si l’on prend en compte les points de vu de Polype, Cicéron ou Machiavel sur l’Ochlocratie* (voir ci-dessous en italique) et donc la démocratie, nous décelons que nous sommes prisonnier de notre ignorance. C’est pour cela que sous certains aspects nous pouvons assimiler le vote à une fuite en avant d’une cage à une autre. S’instruire est alors une priorité et plus libérateur.
En 1584, l'écrivain anglais John Stockwood décrit l'ochlocratie comme un État dans lequel les personnes grossières décident de toute chose d'après leur propre intérêt.
L'ochlocratie est, dans la théorie de l'anacyclose – théorie cyclique de la succession des régimes politiques – formulée par l'historien grec Polybe (admise par Cicéron dans le De Republica, et reprise par Machiavel), le pire de tous les régimes politiques. C'est le stade ultime de la dégénérescence du pouvoir. Polybe décrit un cycle en six phases qui fait basculer la monarchie dans la tyrannie, à laquelle fait suite l'aristocratie qui se dégrade en oligarchie, puis de nouveau la démocratie entend remédier à l'oligarchie, mais sombre, dans une sixième phase, dans le pire des régimes qui est l'ochlocratie, où il ne reste plus qu'à attendre l'homme providentiel qui reconduira à la monarchie.
Cycle en six phases décrit par Polybe:
Monarchie >Tyrannie > Aristocratie > Oligarchie > Démocratie > Ochlocratie > Monarchie>
Mettons cela en lien avec la phrase d’Einstein Albert:
« La folie, c'est se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent. »
Documentaires à retrouver sur le net
Les Gangsters et la république: Petits arrangements entre amis?
Réalisé par Julien Johan, frédéric Ploquin - 52 min 03 s
Les Lobbies au coeur de la république
Enquète réalisé par Canal+
Quel dictateur n’aurait pas rêvé d’avoir ces outils à sa disposition pour gouverner ?
►La Cour de cassation victime d'«une atteinte manifeste au principe de séparation des pouvoirs»
http://www.liberation.fr/
► 60 millions de Français fichés dans une base de données unique
http://www.lefigaro.fr/
► Mégafichier TES : une base de données de ce type serait "une cible privilégiée" pour le piratage
http://www.francetvinfo.fr/
À vous de choisir quel(s) terme(s) qualifie(ent)
au mieux notre système ?
Source Wikipédia
• adhocratie - gouvernement de forme non structurée
• anarchie - absence de gouvernement (au profit de l'auto-gouvernement ou "self-government")
• aristocratie - gouvernement des meilleurs
• autarchie - gouvernement de soi-même
• autocratie - gouvernement par un individu
• athéocratie - gouvernement ayant banni la religion1
• bureaucratie - gouvernement par l'administration
• confédération - union d'états souverains
• corpocratie - gouvernement influencé par les grandes entreprises (néologisme 2, acception distincte du corporatisme.)
• démarchie - gouvernement par la population divisée en groupes (dèmes)
• démocratie - gouvernement par le peuple, soit directe (par référendum ou assemblée populaire) soit par des élections (forme représentative)
• dictature militaire - gouvernement par les forces armées – peut-être aussi appelée junte
• doxocratie - gouvernement par l'opinion et les sondages
• ethnocratie - ou démocratie ethnique, gouvernement par un groupe ethnique particulier
• géminocratie - gouvernement par des frères jumeaux3
• géniocratie - gouvernement par des personnes ayant une intelligence au-dessus de la moyenne4
• gérontocratie - gouvernement par les plus âgés5
• gynocratie - gouvernement par les femmes
• hiérarchie - gouvernement par un corps ordonné ; peut s'appliquer aux prêtres
• hiérocratie - gouvernement par les prêtres ou ministres du culte au sein d'une communauté de fidèles
• kakistocratie - gouvernement par les plus mauvais
• kleptocratie - gouvernement par les voleurs- ce terme ne désigne pas une forme de gouvernement revendiquée par ceux qui exercent le pouvoir mais l'appréciation négative, par ses détracteurs, d'un régime où la corruption est excessive.
• klerostocratie - gouvernement par tous, par tirage au sort (sélection au hasard, loterie) [réf. nécessaire]
• matriarcat - gouvernement par les femmes ou les mères
• méritocratie - gouvernement fondé par le mérite et non les privilèges
• minarchisme - gouvernement prônant un État minimum
• monarchie - gouvernement par un individu
• népotisme - gouvernement dans lequel les dirigeants favorisent leurs proches
• ochlocratie - gouvernement par la foule (Terme discuté- De quelle foule parle-t-on ?)
• oligarchie - gouvernement par quelques individus; parfois un nombre est spécifié :
◦ dyarchie - gouvernement par deux personnes, comme dans une monarchie duale
◦ triumvirat - gouvernement par trois hommes
◦ tétrarchie - gouvernement par quatre personnes
◦ heptarchie - gouvernement par sept personnes
• panarchie - gouvernement universel (accepte la coexistence d'autres formes)
• particratie - gouvernement par des partis politiques
• patriarcat - gouvernement par les pères – le sénat romain s'appelait "Patres" (pères) fut assez près de ce modèle
• phallocratie - gouvernement des hommes
• plantacratie - gouvernement par les propriétaires de plantation6
• ploutocratie - gouvernement par les riches
• polyarchie - gouvernement par beaucoup, vague antonyme de la monarchie et de l'oligarchie 7
• polysynodie - gouvernement par conseil(s)
• pornocratie - gouvernement où des courtisanes ont une influence
• république - gouvernement dans laquelle les gouvernants sont désignés par l'élection du peuple
• réseaucratie - gouvernement par des représentants ou l'accession à la gouvernance ce fait via un réseau
• stochocratie - gouvernement par des représentants nommés par tirage au sort
• stratocratie - gouvernement militaire (élective ou non), gouvernés par un ou plusieurs haut militaires
• synarchie - souveraineté jointe, comme le condominium d'Andorre 8
• technocratie - gouvernement par des experts techniques
• thalassocratie - souveraineté sur les mers
• théocratie - gouvernement par une divinité au travers du clergé ou selon un code de droit religieux

►Marketing politique : Démocra-ciblée par Data Gueule
Simone Weil
►Note sur la suppression générale des partis politiques (audio)
Cliquez pour écouter l'audio: http://www.litteratureaudio.org/mp3/WEIL_Note_sur_la_suppression_generale_des_partis_politiques_.mp3
►Débat sur le thème « Les élections présidentielles, en France, sont-elles démocratiques ? » avec:
- Jean Lassalle, député de la 4ème conscription des Pyrénées Atlantiques et candidat aux élections présidentielles de 2017.
- Philippe Pascot, a exercé les fonctions de conseiller régional (PRG) et maire-adjoint à Évry, aux côtés de Manuel Valls1. Il a écrit comme ouvrages: Délits d'élus, co-auteur avec avec Graziella Riou Harchaoui, Max Milo, Pilleurs d’État éditions Max Milo, Du goudron et des plumes (suite de Délits d'élus), Max Milo.
- Etienne Chouard, enseignant, conférencier et promoteur de l'idée d'une Constituante écrite par et pour le peuple.
Débat initié par Cercle Volontaire
►Le Dîner du Cercle #9 - Les élections présidentielles, en France, sont-elles démocratiques ?
Peut-être qu'une des solutions pour vivre ensemble, être libre de penser et donc d'agir serait de gagner en autonomie en construisant des réseaux locaux et nationaux respectant les principes mentionnés plus haut. Il y aurait sans doutes plus de cohérence pour articuler les projets à l’échelle d’un pays et de ses citoyens, si ces derniers étaient directement inclus dans les prises de décisions. Chose que ne permet pas le vote actuellement car un système qui laisse 2/3 des citoyens insatisfaits n'est pas considéré comme valide. (c.f: vidéo sur le jugement majoritaire)
Sur l’ensemble des remarques autour du vote, certaines personnes diront qu’elles n’ont pas le temps de se pencher sur les questions, d’ agriculture, de santé, d’éducation, d’économie, d’emploi, fonctionnement des nouvelles technologies…
D’autre diront « je n’ai pas le choix… » mais dans ces deux cas, ces personnes maintiendront dur comme fer qu’il faut quand même allez voter, car « Voter est un droit acquis par le biais de dures luttes passées de nos anciens, beaucoup sont morts … il faut s’en souvenir…» .
Il faut comprendre que « idée » et « confort » ne font pas toujours bon ménage. Car si il est plus confortable de mettre une enveloppe dans une urne, sans vraiment y réfléchir, une fois tous les 5 ans plutôt que de s’impliquer et se relever les manches tous les jours pour améliorer sa vie et l’intérêt de tous, alors il faut s’abstenir de parler du « …courage des anciens… » mais plutôt en faire preuve.
Aujourd’hui voter c’est se sentir citoyen, ce n’est pas forcément l’être.
Plus que de beaux discours sur " le vivre ensemble" il y a une urgence au dialogue entre nous, "le peuple" car une fois le vote passé, et sa voix donnée, nous nous sentons comme bâillonnés. Ne l’oublions pas la politique d’un pays se juge à ses politiciens et ses citoyens.
Pour finir la politique est une pratique pas une fonction, donc par définition ne devrait pas être un métier et comme pour le sport tout le monde peut la pratiquer.
Dans l’édito nous avons choisi de montrer des citoyens qui sont constructifs pour eux-même, la société et l’environnement, des parcours de vie qui peuvent nous servir d'exemples, d'autres types de réflexions qui permettent de nous aider à trouver des solutions concrètes. Car on observe que ces derniers peuvent parfois être bien plus efficace et cohérent que notre classe politique.
Mettre du sens et de la réflexion dans ses actes de tous les jours, être à sa mesure, nous est bien plus utile que d’attendre tous les 5 ans de choisir son maitre, …« Minions » que nous sommes ! (cf :Dessin animé Les Minions)
Prenons le relais des anciens, ne soyons pas des faibles soumis à un avenir que l’on ne choisit pas !
Nous n’incitons pas ici à ne pas voter mais à ajouter à cette démarche une réflexion et des actes profonds. Car en imaginant que pour une raison ou une autre nous ne puissions pas voter, il nous faudrait trouver un moyen d’agir sur nos conditions de vies, se prendre en main de toutes manières.
Donc dans tous les cas, agir ensemble dans l’intérêt de tous , gagner en autonomie nous sera toujours salutaire. Avec ou sans vote.
Al Debaran
Voici un extrait du fameux ouvrage de Tocqueville : De La démocratie en Amérique dans lequel il dénonce l’importance accordé au "nombre" inhérent à la démocratie et à son évolution (fatale) en ochlocratie puis à la tyrannie à laquelle conduit la "masse".
"Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et, s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie.
Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, prévoyant, régulier et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre"
lobbyisme
Expression d'intérêts purement particuliers et menaçant l'intérêt général
À Bruxelles, par exemple, les lobbyistes interviennent essentiellement pour les groupes industriels et financiers (10 % seulement représentent les ONG) : ainsi, ce sont des intérêts privés et déjà dominants qui sont massivement actifs en lobbying.
►Des logiciels pour gérer sa campagne comme un produit commercial
http://www.01net.com/actualites/des-logiciels-pour-gerer-sa-campagne-comme-un-produit-commercial-616428.html
►Qui google a-t-il recruté dans l’administration francaise ?
http://www.numerama.com/politique/174844-qui-google-a-t-il-recrute-dans-ladministration-francaise.html
►Goldman Sachs recrute l’ancien président de la Commission européenne José Manuel Barroso
http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/07/08/goldman-sachs-recrute-l-ancien-president-de-la-commission-europeenne-jose-manuel-barroso_4966
►Départs en masse dans les ministères et à l’Élysée
Plus de 10 % des effectifs des cabinets ministériels et de l’Élysée ont quitté leurs fonctions en l'espace de cent jours.
http://www.atlantico.fr/pepites/departs-en-masse-dans-ministeres-et-elysee-2825512.html
Voter…Mais de
quelle manière ?
Avant de jacter sur tel ou tel supposé candidat, parfois même sans lire les programmes, les parcours…, pensons-nous à la légitimité du mode de scrutin que nous utilisons pour nos élections ?
Voilà une bonne piste de réflexion: Extraits du lien vidéo ci dessous- Le jugement majoritaire-
Le jugement majoritaire
►Le jugement majoritaire
https://www.youtube.com/watch?v=ZoGH7d51bvc
https://sciencetonnante.wordpress.com/2016/10/21/reformons-lelection-presidentielle/
►Mode de scrutin uninominal
https://fr.wikipedia.org/wiki/Scrutin_uninominal
Étienne Chouard
Le plan C: Instituer une vraie démocratie par une Constitution d’origine Citoyenne
Étienne Chouard vous propose de prendre personnellement nos problèmes quotidiens à la racine et de réfléchir nous-mêmes à l'institution d'une vraie démocratie : et la racine d'une démocratie digne de ce nom, ..
► http://etienne.chouard.free.fr/Europe/
► https://player.vimeo.com/video/60549492
► Débat: Alerte ! Quelle société voulons-nous pour demain ?
Table-ronde organisée par le collectif SynerJ le samedi 10 décembre 2016 à Montreuil avec :
- Etienne CHOUARD (promoteur de la démocratie directe),
- Philipe PASCOT (auteur de "Pilleurs d'Etat" et "Délits d'élus"),
- Stéphanie GIBAUD (lanceuse d'alerte de l'affaire UBS et auteure de "La femme qui en savait vraiment trop") et
- Yvan STEFANOVITCH (auteur de "Le Sénat")
► « L’intérêt général » vu par un candidat à l’élection présidentielle française de 2017
«Grand oral» de François Fillon devant un panel de dirigeants d'entreprises, réunis par la Fondation Concorde, le 10 mars 2016. Diffusé par la chaîne Public Sénat.
►« L’élection » vue par des candidats à l’élection présidentielle française de 2017
Primaire à gauche : le PS manipule les résultats puis plaide une "connerie"
Contrairement à la pauvreté la richesse ne connaît pas de limite.
Corpocratie
Les grandes manœuvres de concentration multimédia : comment et pourquoi ?
http://www.acrimed.org/Les-grandes-manoeuvres-de-concentration-multimedia-comment-et-pourquoi
(…) Mais l’intérêt du monde politique pour les hommes forts des médias n’est pas l’apanage de la droite ultralibérale : François Pinault, lui, susurre ses conseils à l’oreille de François Hollande après avoir longtemps eu celle de Jacques Chirac [17]. Du côté de chez Drahi, son bras droit Bernard Mourad, ex-banquier chez Morgan Stanley, est un proche d’Emmanuel Macron et de Stéphane Fouks, vice-président de Havas et grand ami de Manuel Valls et de DSK, et qui a aussi soutenu Drahi pour le rachat de Numéricable [18].
La liste est longue de ces passerelles entre propriétaires de médias et décideurs politiques, comme le montre le film documentaire Les Nouveaux Chiens de garde, notamment à travers sa séquence sur le club de réflexion Le Siècle. Un club très fermé qui rassemble non seulement les patrons des médias, les gros bonnets industriels et financiers et le gratin du monde politique, de « gauche » comme de droite, mais également tout un personnel journalistique de premier plan (Arlette Chabot, PPDA, Jean-Marie Colombani, David Pujadas, etc.), qui y défend ardemment les intérêts de ses employeurs.
Une concentration bien encadrée
Comment s’étonner, dès lors, de l’absence de régulation par l’État en matière de concentration capitalistique dans le secteur des médias ? Une régulation qui, par ailleurs, n’est pas franchement en odeur de sainteté chez les décideurs politiques au pouvoir depuis des dizaines d’années, tout acquis aux doctrines libérales et aux vertus de la concurrence libre et non faussée. (…)
► Pour qui vote la finance ?
► Pour qui les GAFA vont-ils nous faire voter ?
Début du sujet à partir de 13min environ
https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/pour-qui-les-gafa-vont-ils-nous-faire-voter
►Près de 100 scientifiques réputés ont signé une tribune dénonçant la stratégie des industriels, qui orientent la politique de Bruxelles en matière de santé publique et d'environnement
http://www.sudouest.fr/2016/11/29/perturbateurs-endocriniens-les-scientifiques-denoncent-l-immobilisme-de-l-europe-2584537-4696.php
► Bernard Mourad, ancien banquier de Patrick Drahi, rejoint Emmanuel Macron
http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/10/04/bernard-mourad-ancien-banquier-de-patrick-drahi-rejoint-emmanuel-macron_5008158_823448.html
► Prélude au CETA : McDonald’s poursuit la ville de Florence
http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/prelude-au-ceta-mcdonald-s.html
►Plus de 20% de hausse de salaire pour les PDG français en 2015
http://www.boursorama.com/actualites/plus-de-20-de-hausse-de-salaire-pour-les-pdg-francais-en-2015-14773d3a3171157b198c41f4989a754e
► Blockchain : comprendre ce que pourrait changer cette révolution numérique
https://www.franceculture.fr/emissions/pixel/blockchain-comprendre-ce-que-pourrait-changer-cette-revolution-numerique?xtmc=blockchain&xtnp=1&xtcr=1
► La Blockchain pose de sérieux problèmes de confiance, de droit... et de sécurité
http://www.usine-digitale.fr/article/la-blockchain-pose-de-serieux-problemes-de-confiance-de-droit-et-de-securite.N401527
►Le Bitcoin et la Blockchain : une nouvelle société ?
Les Chroniques de Jacques Sapir
► Blockchain : la nouvelle infrastructure des échanges ?
http://www.internetactu.net/2016/02/17/blockchain-la-nouvelle-infrastructure-des-echanges/
► Goldman Sachs parie à son tour sur la technologie derrière les bitcoins:
La banque newyorkaise vient de déposer un brevet relatif à la technologie des « blockchains »
http://www.lesechos.fr/04/12/2015/LesEchos/22080-117-ECH_goldman-sachs-parie-a-son-tour-sur-la-technologie-derriere-les-bitcoins.htm?texte=setlcoin#cWW3SUiAbz5i0Mb1.99
► En Inde, la démonétisation des grosses coupures provoque l’émoi
http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0211490298934-en-inde-la-demonetisation-des-grosses-coupures-provoque-lemoi-2042310.php
Ensemble de documentaires à retrouver sur le net
► Edgar Morin : "La connaissance n’est pas l’accumulation des connaissances"
https://www.franceculture.fr/conferences/edgar-morin-la-connaissance-nest-pas-laccumulation-des-connaissances
► Henri Maler, ACRIMED : Discutons de l'information entre générations
https://www.youtube.com/watch?v=krKi0RNMxgU
► L'infobésité
http://www.franceculture.fr/emissions/le-secret-des-sources/l-infobesite
► Sur l'effondrement du sens des savoirs. Avec Marcel Gauchet à Marseille.
http://www.psychasoc.com/Audio/Que-nous-arrive-t-il-Sur-l-effondrement-du-sens-des-savoirs
Extrait de l'émission "Quotidien" sur TMC du 17 nov 2016 - Le Journalisme
► Laurent MAUDUIT :" Les milliardaires musèlent l'information en France"
https://www.youtube.com/watch?v=sOweQKaOjyQ
► Faut-il un conseil de l'ordre des journalistes ?
https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-moudre/trump-brexit-primaires-pourquoi-ne-voyons-nous-plus-rien-venir-25-faut-il
« Informer bien au lieu d’informer vite »
Albert Camus
► Non merci, Mme Royal, je ne veux pas de la Légion d’honneur
http://www.acrimed.org/Non-merci-Mme-Royal-je-ne-veux-pas-de-la-Legion-d
► Quand Royal veut décorer un journaliste...
http://rue89.nouvelobs.com/2016/11/15/trump-melenchon-kempf-legion-dhonneur-les-arts-lettres-265659
(…) Aux formes classiques de propagande (celle qui vise à faire croire que, à faire croire avec… et à faire croire en…), s’ajoutent de nouvelles utilisations agressives de l’image, des mots et des données. La crainte de la désinformation augmente à la mesure de notre surinformation. La «guerre de l’information» recouvre suivant le cas une techniques de sabotage électronique, des bruits boursiers, un quasi-canular sur Internet ou une vraie manipulation de l’opinion mondiale par des mises en scène sophistiquées. (…)
Extrait du « Bréviaire du propagandiste » François-Bernard HUYGHE En savoir plus sur
(…) Que propage la propagande ? une doctrine et des certitudes, la foi en une cause et l’hostilité envers l’adversaire et ce qu’il incarne… Elle propage aussi des choses : textes, films, affiches, icônes pour répandre idées et symboles… Aux méthodes de persuasion qui agissent sur les cerveaux, elle ajoute des techniques de diffusion pour atteindre lesdits cerveaux.
Propagande : ce terme évoque mensonges et bobards, guerres totales et mass media. Au siècle précédent, celui des idéologies et des totalitarismes, des millions d’hommes furent ainsi enrégimentés. Quand les technologies de la communication offrirent des sources d’information et des possibilités d’expression insoupçonnées, beaucoup crurent que la société de l’information serait celle du pluralisme des opinions et de la disponibilité des connaissances.
Pourtant, à l’heure où Internet et la télévision planétaire semblent tout dire et tout montrer, il faut redouter les falsifications ou le marketing de la croyance autant que la contagion du fanatisme.
Pouvons-nous croire aux images des conflits qui nous parviennent presque en temps réel ? Adhérer à la lecture qui nous est proposée d’un monde visible sur nos écrans ? Caméras partout mais certitude nulle part. (…)
Bréviaire du propagandiste François-Bernard HUYGHE
http://www.huyghe.fr/actu_217.htm
(…) « Les gens se demandent pourquoi des professionnels de la Silicon Valley, dont certains de Google, qui semblent devoir beaucoup à l'industrie informatique, envoient leurs enfants dans une école qui n'utilise pas d'ordinateurs", s'amuse Lisa Babinet, professeur de maths et cofondatrice de l'école primaire – (…)
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-styles/article/2012/04/27/ces-branches-qui-debranchent_1691531_4497319.html#TcZo2Guw27pqf0c3.99
► Numérique à l’école, l’école des analphabètes ?
http://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/numerique-lecole-lecole-des-analphabetes?xtmc=num%C3%A9rique&xtnp=1&xtcr=8
► Le ministère de l’Éducation assigné en justice pour son partenariat avec Microsoft
http://www.nextinpact.com/news/100933-le-ministere-l-education-assigne-en-justice-pour-son-partenariat-avec-microsoft.htm
► Contre « l’invasion numérique » à l’école, ces enseignants entrent en résistance
http://rue89.nouvelobs.com/2016/08/29/contre-linvasion-numerique-a-lecole-enseignants-resistance-264989
Extraits de l'introduction du livre:
'Le désastre de l'école numérique'
Philippe Bihouix et Karine Mauvilly
issu du blog: http://plunkett.hautetfort.com/archive/2016/09/02/le-desastre-de-l-ecole-numerique-a-lire-d-urgence-5842898.html
<< [L'école numérique], c'est l'émergence de risques psycho-sociaux totalement ignorés, ou éludés, par les institutions (chapitre 4). C'est, sous prétexte de réduire une nouvelle "fracture numérique", l'utilisation dispendieuse des fonds publics, au détriment de l'emploi et de l'équilibre commercial du pays (chapitre 5). C'est la future mainmise des multinationales de l'internet et de l'informatique sur nos enfants, avec, en gestation, la destruction de l'école républicaine et de la relation entre enseignants et élèves... Ce sont, à terme, les fondements mêmes du vivre-ensemble qui sont remis en question (chapitre 6). >>
Il faut lire Bihouix-Mauvilly après avoir lu Dave Eggers (voir ici les 4 notes sur Le Cercle) : en effet, l'annexion de l'école à l'industrie du numérique consomme la résorption de tout dans "l'information". Et confondre l'information (sur tablette) avec la formation (magistrale), c'est introduire dans l'école le processus à l'oeuvre dans tous les domaines - notamment la politique et la culture - dans l'intérêt du business privé...
D'autre part, l'annexion de l'activité scolaire à l'industrie numérique ne résoudra pas le problème crucial : celui de l'efficacité pédagogique dans l'apprentissage des savoirs. Confondre la formation des élèves avec leur "information", c'est laisser en friche leur esprit : plus besoin d'apprendre quoi que ce soit puisque tout ne sera plus qu'infos, et que les infos sont dans la tablette... (Ce désastre ne frappera que les écoliers de milieu modeste, tandis que les enfants de familles aisées iront dans des établissements privés).
►'Le désastre de l'école numérique'
http://plunkett.hautetfort.com/archive/2016/09/02/le-desastre-de-l-ecole-numerique-a-lire-d-urgence-5842898.html
►Au cœur du Samsung Campus, l'autre école du web gratuite
http://www.usine-digitale.fr/article/au-c-ur-du-samsung-campus-l-autre-ecole-du-web-gratuite.N394282
►Pop School forme des jeunes sans diplômes aux applis mobiles, à l’IoT et à la cybersécurité
http://www.usine-digitale.fr/article/pop-school-forme-des-jeunes-sans-diplomes-aux-applis-mobiles-a-l-iot-et-a-la-cybersecurite.N383939
► Contre-histoire du Management 1 : Étymologie par baptiste-rappin
► Le Management par la terreur en 10 leçons Sylvain Cascarino - Septembre 2002
voir l'article complet ici: http://1libertaire.free.fr/10StGvtTerreur.html
Leçon 1 : l’image
Leçon 2 : l’illusion des rapports
Leçon 3 : une organisation de type stalinienne
Leçon 4 : la paranoïa
Leçon 5 : la compétition entre les collaborateurs
Leçon 6 : la gestion de l’information
Leçon 7 : une dévalorisation psychologique permanente
Leçon 8 : de la gestion subtile des tests, punitions et récompenses
Leçon 9 : se débarrasser des gêneurs
Leçon 10 : de l’attitude des dirigeants
Sans s’en apercevoir réellement ou que très peu, nous sommes en train de vider l’humain de sa substantifique moëlle. Fabriquer et élever de l’humain en hors-sol! Nous sommes passés de "créature" à "homme", "paysan", "prolétaire" puis de "citoyen" à "individu-consommateur", puis nous passons de "masse consommatrice/productrice" à "robot consommateur/producteur".
La présence de robots, le développement des objets connectés (IOT), la diffusion du numérique dans tout et partout, nous promet une augmentation de nos capacités… Whoooo!!! L’homme augmenté… Mais la vraie question sur l’homme augmenté, n’est-elle pas la suivante? Si l’homme a besoin d’applications, d’une puce, d’un casque sur la tête, d’un cloud… Finalement ne finit-il pas par être diminué si il n’a pas tout son attirail avec lui? Imaginez une coupure du réseau numérique, ou électrique…?
Le «plus» peu paraître clinquant, mais ne pas oublier qu’il peut-être l’ennemi du bien… On pourrait se dire qu’à vouloir rapprocher le robot de l’humain et l’humain du robot et à force de dématérialiser l'homme, nous allons devenir une seule et même espèce hybride: HUM-BOT! (Humain-robot) Et voilà un des débuts de l’histoire de l’extinction de l’espèce humaine contemporaine…(Nécrotechnologies, cf Pièces et Main d’œuvres)
Radical Edward
À écouter:Bernard Stiegler
Serions-nous en train de perdre la raison ? France culture
► Perception Management
L'attractivité et l'influence, les deux faces du Perception Management
http://www.collaboratif-info.fr/actualite/lattractivite-et-linfluence-les-deux-faces-du-perception-management
(…) En évoquant la conférence introductive de Trebor Scholz, celui-ci a rappelé que l’économie du partage n’est rien d’autre qu’un système de travail à la demande, où les plateformes sont avant tout des monopoles de la logistique qui restructurent le travail organisé comme les infrastructures mises en place pour le réguler en déplaçant les risques (chômage, santé, vieillesse…) sur les travailleurs eux-mêmes. Pour Scholz, cette économie à la demande n’est pas une part mineure de l’économie américaine. Un travailleur américain sur trois est un entrepreneur indépendant rappelant quand ils sont sans emploi, ils ne sont que des travailleurs sans droits. Pour Scholz, les entreprises qui profitent de cet état de fait ne célèbrent ni l’innovation ni l’efficacité : elles favorisent l’érosion des droits, esquivent les régulations, contournent les lois du travail. Pour le chercheur, les universitaires qui travaillent sur ces questions doivent dépasser les constats pour imaginer des alternatives. Ce qui nécessite de réinventer la propriété, la gouvernance démocratique et la solidarité pour que chacun puisse récolter les fruits de son travail. (…)
En savoir plus sur
► http://internetactu.blog.lemonde.fr/2016/01/01/plateformescooperatives/
► Quand la bulle éclatera
http://magazine.ouishare.net/fr/2016/03/quandlabulleeclatera/
► S’unir pour une économie plus participative
http://www.culturemobile.net/questions-ethique/s-unir-pour-une-economie-plus-participative
► Uberprolétaires de tous les pays, désautomatisez la société !
http://rue89.nouvelobs.com/blog/technoverdose/2015/11/13/uberproletaires-de-tous-les-pays-desautomatisez-la-societe-235093
► La société collaborative entre utopie et dystopie
http://www.culturemobile.net/questions-ethique/societe-collaborative-entre-utopie-et-dystopie
►Débat : La société change le travail. Le travail change-t-il la société ?
https://www.youtube.com/watch?v=geehaZUZVbE&list=PLqDGISaVj1AjqrQxTa4kyBdtCxKgqjepD&index=6
Il ne faut pas devenir technophobe mais il faut replacer la conscience et l’intérêt de tous au-dessus de la technique.
Dans cet engouement mercantile toujours plus effréné vers le tout technologique, peu d’avis critiques qui se font entendre. En effet les industriels ont évidemment plus d’audience et d’emprise sur le publique par le moyen des publicités qu'un citoyen lambda. Voilà pourquoi nous avons choisi de pondérer le discours ambiant avec d’autres points de vus intéressants.
Radical Edward
Transhumanisme FRANCE CULTURE 07 MAI 2016
Pièce & Main d'oeuvre
► Nécrotechnologies :: Pièces et Main d'Oeuvre
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?rubrique2
► Série Black Mirror (Épisode 1 saison 3)
► Amérique, Europe et la libre circulation des données
https://iatranshumanisme.com/2016/07/14/amerique-europe-et-la-libre-circulation-des-donnees/
► Test predicts which children will grow up to be drain on society - when they are just three years old
http://www.telegraph.co.uk/science/2016/12/12/test-predicts-children-will-grow-drain-society-just-three/
NORBERT WIENER
La Cybernétique
►La cybernétique avec Nathanael Leroy pour université réelle de Montpellier
Partie 1: https://www.youtube.com/watch?v=2cPp-ZVW1VA&feature=youtu.be
Partie 2 : https://www.youtube.com/watch?v=IdSxvq7QCDQ
LA TECHNOLOGIE N’EST JAMAIS NEUTRE
►La Technique et le Temps. Avec Bernard Stiegler au Plessis Théâtre à Tours.
http://ekouter.net/la-technique-et-le-temps-avec-bernard-stiegler-au-plessis-theatre-a-tours-2541
►POCKEMON GO « …Le but du jeu est directement lié à la collecte de données … »
http://www.phonandroid.com/pokemon-go-aube-scandale-mondial-espionnage.html
►Une base de données géante compile les données bio-métrique de tous les français
http://www.francetvinfo.fr/internet/une-base-de-donnees-geante-compile-les-donnees-biometriques-de-tous-les-francais_1899031.html
La Silicolonisation du monde
4eme de couv du livre: La siliconisation du monde
L'irrésistible expansion du libéralisme numérique
Éric Sadin - Éditions L'échappée
Berceau des technologies numériques (Google, Apple, Facebook, Uber, Netflix, etc.), la Silicon Valley incarne l’insolente réussite industrielle de notre époque. Cette terre des chercheurs d’or, devenue après-guerre le cœur du développement de l’appareil militaire et de l’informatique, est aujourd’hui le lieu d’une frénésie innovatrice qui entend redéfinir de part en part nos existences à des fins privées, tout en déclarant oeuvrer au bien de l’humanité.
Mais la Silicon Valley ne renvoie plus seulement à un territoire, c’est aussi et avant tout un esprit, en passe de coloniser le monde. Une colonisation d’un nouveau genre, portée par de nombreux missionnaires (industriels, universités, think tanks…), et par une classe politique qui encourage l’édification de valleys sur les cinq continents, sous la forme d’écosystèmes numériques et d’incubateurs de start-up.
Après avoir retracé un historique de la Silicon Valley, ce livre, à la langue précise et élégante, montre comment un capitalisme d’un nouveau type est en train de s’instituer, un technolibéralisme qui, via les objets connectés et l’intelligence artificielle, entend tirer profit du moindre de nos gestes, inaugurant l’ère d’une « industrie de la vie ».
Au-delà d’un modèle économique, c’est un modèle civilisationnel qui s’instaure, fondé sur l’organisation algorithmique de la société, entraînant le dessaisissement de notre pouvoir de décision. C’est pour cela qu’il est urgent d’opposer à ce mouvement prétendument inexorable d’autres modalités d’existence, pleinement soucieuses du respect de l’intégrité et de la dignité humaines.
« Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens »
► Captologie :Tristan-harris-millions-dheures-sont-juste-volees-a-vie-gens
http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/04/tristan-harris-millions-dheures-sont-juste-volees-a-vie-gens-264251
L'extropianisme est une forme particulière de pensée transhumaniste. Il se définit comme la philosophie de l'extropie. L'extropie est l'inverse de l'entropie et se fonde sur la foi en un progrès illimité par la science et les techniques.
► Transhumanisme : "Robot sapiens" : l'avenir du cerveau et des ordinateurs
http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=1406#NAVIGATION
► transhumanisme_et_cannibalisme.pdf
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/transhumanisme_et_cannibalisme.pdf
► France Culture- La Méthode scientifique:
Bio-impression : l'avènement de l’humain en pièces détachées ?
https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/bio-impression-lavenement-de-lhumain-en-pieces-detachees
► Grande traversée : Frankenstein ! Bienvenue dans le monde des créatures artificielles
http://www.franceculture.fr/emissions/grande-traversee-frankenstein-bienvenue-dans-le-monde-des-creatures-artificielles
► Golem , la légende de l’homme.
documentaire diffusé sur Arte
http://www.arte.tv/guide/fr/062259-000-A/golem-la-legende-de-l-homme
compteur intelligent -humain augmenté - numérique- brevets sur les cultures alimentaires-connection- organisme génétiquement modifié OGM - body hackers - vidéo surveillance- macro-injection - adresse IP- brevets sur les animaux- meta données-transhumaniste- cyborg - web- « pirates du corps humain » - puce RFID -Tech -molécule - robotique- herbicide- A-genre - phénotype - électronique -cybernétique - smart-city-microprocesseur - ordinateur quantique- transgénèse - bio punk - basse de données-mutations - casques de réalité virtuelle- innovation- génétique - compteur- captologie- brevets sur les personnes - quantified self « mesure de soi » - nanotechnologie- data -bioéthique -compteur énergétique- DIY Biology - « mise en chiffres de soi » - cellule- puce magnétique - clonage -e-learning- digital- gènes -vidéo-biopiraterie-réseaux- stérile - blockchain-sélection artificielle - virus - ADN -fusion cellulaire - numérique-hybride-reproduction- télécommunication-biométrie- -TIC-biotechnologies - génie génétique - empreinte biométrique- épigénétiques - chromosomes - autofécondation - gène de stérilité -toxines -Objets connectés -réalité augmenté- sécurité- fichage génétique
Smart-city, ville intelligente, éco-quartier… Derrière ces mots remplis de bienveillance se cache parfois des intentions qui le sont moins, comme ce sont des notions et projets dans les villes assez récents, il nous parait important que les citoyens puissent participer au débat et à l’élaboration des projets qui modifient certains contours des villes et la vie au sein de celles-ci.
En discutant avec les habitants de différentes villes peu sont au courant des projets de smart-city, quand ils le sont c’est en pensant à des zones où l’on prend en considération l’environnement sauf qu’il ne s’agit pas souvent de cela et parfois presque de l’opposé. La question qui se pose est: Pourquoi peu d’élus évoquent la question des « smart-cities » ou « villes intelligentes » et ce que cela implique?
Est-ce que toutes évolutions de l’humanité ne nécessiteraient-elles pas un échange civique, social sur le sujet, afin de prendre une décision mesurée par tous? Quand nous connaissons déjà les conséquences de certaines mesures prises .
Sturidge
Ci dessous-quelques liens qui illustrent les côtés dangereux que peuvent-être ces dispositifs.
►Objets connectés : attention, dangers FRANCE CULTURE
►Les objets connectés, chevaux de Troie de l'intelligence économique
(…) Une plate-forme agroalimentaire et horticole ainsi que des éco-quartiers fleuriront aussi le long du Var pour faire de la vallée le symbole de « l’éco-exemplarité ». Les opérateurs ont tout prévu pour prôner le respect de l’environnement : guide de la biodiversité, cadre de référence pour la qualité environnementale, écologie industrielle…
« Une urbanisation au fil de l’eau »
Mais le projet prévoit surtout l’installation de bureaux et l’agrandissement des zones commerciales existantes. « C’est à l’image de l’aménagement de toute la Côte d’Azur : une consommation effrénée de l’espace en avançant toujours des arguments d’ordre économique », estime Jacques Molinari, un scientifique du GirMaralpin qui étudie l’organisation territoriale de la région. (…)
Extrait de Près de Nice, un immense gaspillage de terres fertiles se prépare
(…) « L’eau est la clé de cette vallée »
Au-delà de la cohérence de tous ces projets, ce sont leurs effets cumulés sur l’environnement qui seraient mal pris en compte selon les associations. En plus des risques d’inondation, Nadège Bonfils s’inquiète surtout de la pollution des nombreuses nappes phréatiques sous le Var, causée par les projets d’urbanisation successifs. « Les directives européennes sur l’eau sont constamment bafouées, alors que l’eau est la clé de cette vallée », argumente-t-elle.(…)
Extrait de Près de Nice, un immense gaspillage de terres fertiles se prépare
► Près de Nice, un immense gaspillage de terres fertiles se prépare
https://reporterre.net/Pres-de-Nice-un-immense-gaspillage
► À Nice, bientôt un écoquartier mêlant logements et magasin Ikea
http://immobilier.lefigaro.fr/article/a-nice-bientot-un-ecoquartier-melant-logements-et-magasin-ikea_c020f638-eb4f-11e5-b716-d97a200dc45c/
► « Elle implique l'acquisition de multiples savoir-faire exportables, transformant ainsi l'économie résidentielle en socle de la compétitivité internationale. C'est ainsi qu'il faut appréhender la « smart city », « urbi et orbi » ! »
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/smart-is-beautifull-614200.html
(…) Une question pas si anecdotique. Qui paye pour la Smart City ?
Prenons le cas du compteur Linky : normalement, EDF s’était engager à faire le changement à leurs frais, au final c’est l’abonné qui paye.
Imaginons ça à l’échelle d’une ville : est-il normal que le citoyen paye pour tous les frais ? Quel droit de regard a-t-il sur le financement du programme ? Sur le contractuel ?
Autre question, mais liée: le jour où le fournisseur de service n’est plus compétitif ou fait faillite, qui assure les frais de remplacement ? (…)
Extrait de Contextualisation | La smart city est-elle démocratique ?
(…) L’open data, le free data et plus généralement la data, sont des sujets évidemment liés à la smart city. L’un des objectifs d’une ville plus intelligente est de rendre des données de toutes formes et de toutes sortes accessibles, lisibles et utiles aux citoyens. L’exemple de lampadaires intelligents qui limitent la consommation est probant. Des quantité de données (heures de passages, densité de population à un instant…) sont récoltées dans le but de cette application. Mais que fait-on ensuite de cette data ? (…)
Extrait de Contextualisation | La smart city est-elle démocratique ?
Contextualisation | La smart city est-elle démocratique ?
http://ethique-tic.fr/2014/smart-city/?page_id=82
(…) La technologie n’est pas neutre, elle modifie notre rapport au monde, aux autres, et influe sur nos modes de vie. Après les smartphones, bien ancrés dans notre quotidien et presque devenus le prolongement naturel de notre main, ce sont aux objets connectés et aux capteurs communicants de se greffer à nous. Ils permettent de tout mesurer dans nos vies : c’est le Quantified Self, la quantification de soi. Une tendance qui peut être anxiogène et prescrire des normes. N’ouvre-t-elle pas la voie à la standardisation des comportements et des corps ? (…)
►Objets connectés et Quantified Self : vers des individus standardisés ?
http://www.crossmedias.fr/fr/2014/03/objets-connectes-et-quantified-self-vers-des-individus-standardises/
►Objets connectés : doit-on avoir peur de son électroménager ?
https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/objets-connectes-doit-avoir-peur-de-son-electromenager
L’univers est fait d’une complémentarité entre unité et uniformité dès que l’une de ces notions prends le pas sur l’autre cela crée dans la nature des déséquilibres qui deviennent mortifères pour les espèces.
(Cf: Cancer- Taxifolia-Mimosa…)
Aujourd’hui pourquoi tomber dans l’excès d’alimenter l’uniformité* contre l’unité* jusqu’à perdre ce qui fait la beauté du monde? Juste par rentabilité?
Une mode identique à toute la planète, mêmes normes corporelles, mêmes couleurs, les mêmes processus de productions, la même communication, même, même, même…
Polir l’homme jusqu’à ce qu’il n’ai plus d’aspérités, plus de reliefs, plus d’origines, plus d’histoire, lisse et fade.
Si nous n’avons plus de différences, quelles richesses allons-nous échanger ?
►Objets connectés et Quantified Self : vers des individus standardisés ?
http://www.crossmedias.fr/fr/2014/03/objets-connectes-et-quantified-self-vers-des-individus-standardises/
►Les cultures à l’ère de la globalisation (1/2) : des “bols chantants” aux pizzas « InternetActu.net
http://www.internetactu.net/2016/06/22/les-cultures-a-lere-de-la-globalisation-12-des-bols-chantants-aux-pizzas/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+internetactu%2FbcmJ+%28InternetActu.net%29
LA GRAINOTHÈQUE : POURQUOI ?
Pour la gratuité dans un monde où tout s'achète
Le partage est une manière économique, libre et solidaire de faire (re)découvrir les trésors de la nature à nos enfants, à nos voisins... Alors que les graines reproductibles abondent dans nos jardins, les semences hybrides de l'industrie semencière constituent un véritable racket annuel des paysans et jardiniers.
Pour la liberté d’échanger et de reproduire nos graines
Le geste de l’échange est déjà interdit chez nos paysans et nombreux sont les projets de lois qui menacent sans cesse notre biodiversité cultivée. Ce geste a pourtant bâti la diversité des semences depuis des millénaires.
Pour un entretien citoyen de la biodiversité cultivée […]
Lire la suite sur:
► http://www.grainesdetroc.fr/got.php
Maasaï
Défilé de Jhon Galiano
for the house of dior SS 1997
(…)Les artistes défendront toujours les droits d’auteur, la propriété intellectuelle, deux notions dont le but est de s’accaparer l’expression des peuples. Ils se nourrissent de la créativité populaire, qu’ils pillent sans vergogne, pour la digérer et la recracher à leur pauvre sauce tout en réclamant des droits d’auteur. Ils se servent dans le vaste patrimoine de l’humanité, sans même le signaler, puis l’enrobent d’une soit disant modernité dans l’ultime espoir d’une reconnaissance qui ne peut être que tristement financière.(…)
Extrait tiré du blog: http://democratisme.over-blog.com/article-artisme-110287144.html
►Les Rolling Stones, pilleurs d'épaves (noires américaines)
https://www.franceculture.fr/emissions/le-tour-du-monde-des-idees/les-rolling-stones-pilleurs-depaves-noires-americaines
► Rolling Stones vs The Verve - Better sweet symphony
Bien que les paroles de la chanson aient été écrites par le chanteur du groupe Richard Ashcroft, la chanson a été créditée également aux musiciens des Rolling Stones Keith Richards et Mick Jagger après un long procès surmédiatisé accusant The Verve d'avoir copié le thème d'une reprise par le Andrew Oldham Orchestra d'une chanson de 1965 des Stones, The Last Time.
À l'origine, The Verve avait négocié une licence pour utiliser un échantillon de l'enregistrement d'Oldham, mais on a accusé le groupe d'avoir abusé de cet échantillon5. Ainsi ABKCO Records, possesseur du catalogue des Stones a lancé une poursuite, motivé de plus par le succès commercial du single. L'affaire a finalement été réglée, la totalité des droits d'auteur de la chanson revenant à ABKCO et les crédits d'écriture à Ashcroft, Jagger et Richards.
« On nous a dit que ça allait être une répartition 50/50, puis ils ont vu le succès que l'on tirait de cette chanson », a dit Simon Jones, le bassiste du groupe. « Ils ont téléphoné et ont dit 'nous voulons 100 pour cent ou nous le faisons sortir des magasins, vous n'avez pas beaucoup de choix6. »
Source Wikipédia
Notre vocabulaire est un signe qui montre que nos modes de vies sont tombés dans une profonde absurdité.
Si nous parlons par exemple, d’agriculture raisonnée c’est que nous admettons qu’il existe une agriculture irraisonnée, alors pourquoi continuons-nous à tolérer ces agricultures qui font de la nature un pot à rentabilité mortifère pour un petit nombre, au lieu de le voir comme un équilibre dans l’intérêt de tout être cohabitant sur cette planète. Encore une fois la terre ne nous appartient pas c'est nous qui appartenons à la terre.
Si nous parlons d’écologie durable, c’est qu’il y existe aussi une écologie éphémère, si nous parlons d’économie collaborative, c’est qu’il y a l’économie individualiste…etc etc??
Quel est le sens de tout çà ?
Nommer c’est faire exister, alors ne laissons pas au marketing industriel et politique le soin de définir notre vocabulaire, notre monde.
Réapproprions nous le choix des mots et leurs emplois, sinon nous allons nous retrouver muets et sans racines à cause des non-sens crées par des industries à des fins mercantiles, ou des « politiques » à des fins électoralistes. Il semble utile de rappeler que de savoir nommer avec justesse et bon sens notre monde c'est aussi définir le monde dans lequel nous voulons vivre.
c.f: Franck Lepage - le vide des discours politiques - https://www.youtube.com/watch?v=f2bsGWWZ45E
G.Bouche
Étymologie du mot SENS
XIe siècle) (Nom commun 1) Du latin sensus (« percevoir par les sens, ressentir »).
(XIIe siècle) (Nom commun 2) Du langues germaniques sen (« direction, chemin »).
Les deux mots se sont mutuellement influencés
Signification, ce que quelque chose veut dire.
(Biologie) Faculté de percevoir les impressions faites par les objets extérieurs.
Manière de juger, de comprendre. Qui exprime le sentiment, l’opinion de quelqu’un concernant un sujet donné.
Bon sens : Capacité de discerner clairement ce qui est évident, sans en être distrait par d’autres considérations. « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. En quoi il n’est pas vraisemblable que tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger, et distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes ; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien. Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices, aussi bien que des plus grandes vertus ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup d’avantage, s’ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent, et qui s’en éloignent » — (René Descartes, Discours de la méthode, La Haye, 1637)
Il faut bien gagner sa vie !
Comment se construire quand le travail que l’on fait, l’énergie que l’on dépense quotidiennement dans cette tâche n’a pas de sens, quand on a la sensation que son métier est inutile limite néfaste pour soi autant que pour la société, qu’il n’amène aucune satisfaction, pas d’enthousiasme...
Alors il faut bien gagner sa vie mais faut-il perdre sa vie à tenter de la gagner ?
Quelles limites mettons-nous aux tâches que nous accomplissons ? Jusqu’où allons-nous baisser notre seuil de moralité pour gagner de l’argent? La survie.
La survie est le cas de figure pour lequel nous en arrivons en général à ce stade, en sommes-nous tous là ?
Parce qu’aujourd’hui si tout le monde n’en est pas à ce niveau, il faudrait reprendre nos esprits avant qu’il ne soit trop tard et mettre en lien, ce que l’on produit par le biais des emplois, professions et le monde dans lequel nous évoluons.
Nous devons nous souvenir qu’un métier devrait amener une construction personnelle et collective, à travers son emploi nous construisons aussi la société
Un métier ne doit pas plus consumer un humain ou son environnement que le développer pour l’améliorer. *(2)
C’est un équilibre qui permet d’être un repère pour ne pas tomber dans une logique seulement de rentabilité, basée sur l’argent, déconnectée de toutes autres réalités (humaines, sociales, environnementales…).
Quand on pense aux nombres d’heures à travailler sans gagner assez pour boucler les fins de mois… Autant gagner la même chose ou un peu moins à faire quelque chose qui nous plaît et pour lequel nous attachons vraiment du sens. Choisir ses contraintes (car elles existeront toujours) pour les apprivoiser et les dépasser, c’est une manière d’acquérir de l’autonomie et de l’aisance pour agir dans la direction qui nous paraît bonne.
Par exemple quand tu exerces un « bullsh*t job » l’exercer à mi-temps, permet le reste du temps de se consacrer à sa construction personnelle. Ne pas oublier le temps est un atout, il y a des périodes où nous en avons besoin, il faut savoir être patient, et même si ce n’est qu’un tout petit pas, avancer chaque jour vers soi. On se révèle en même temps qu’on se construit.
G.Bouche
« Boulots de merde ! Du cireur au trader » un livre de Julien Brygo et Olivier Cyran
(…) C’est très étrange qu’un laminoir managérial qui cause autant de souffrances soit aussi peu connu, aussi mal identifié, y compris par ceux qui en sont victimes. Elaborée dans les usines du groupe Toyota, puis améliorée dans les éprouvettes néolibérales du Massachusetts Institute of Technology (MIT), le Lean Management est une doctrine d’optimisation de la productivité qui consiste à essorer le salarié avec le sourire et avec son approbation. C’est l’astuce du truc : mettre en place tout un simulacre de dialogue et de consultation pour obtenir de la main d’œuvre qu’elle consente à l’impitoyable dégradation de ses conditions de travail. Cette démocratie d’entreprise est un peu à l’image de la démocratie parlementaire que nous connaissons tous, où l’on demande aux gens de voter pour l’un ou l’autre des coups de matraque qui leur éclateront le nez. Le Lean a quelque chose de foncièrement post-moderne : il te détruit en t’assurant non seulement que c’est pour ton bien, mais que c’est toi qui l’as voulu. Ce qui est intéressant aussi, avec ce convecteur de boulots de merde, c’est que sa diffusion dans le monde du travail doit beaucoup à l’État. Car le toyotisme ne s’applique pas seulement dans les grandes entreprises privées, mais aussi dans les services publics comme La Poste, Radio-France, Pôle emploi, les CAF ou les hôpitaux, même si c’est souvent sous un autre nom. Notre enquête lève un coin de voile sur la manière dont les gourous du Lean ont semé leurs dogmes dans les plus hautes sphères de l’État.(…)
Extrait du Blog: https://lundi.am/Boulots-de-merde-Du-cireur-au-trader
Ci dessous différentes façon d’aborder le travail, notamment une proposition qui nous semble d’actualité « Différence entre salaire à vie et revenu universel »
Cliquez sur l'image pour lire l'article
Bernard Stiegler: L'emploi est mort, vive le travail !
http://www.culturemobile.net/visions/bernard-stiegler-emploi-est-mort-vive-travail
Réinventer le travail à l’ère de l’automatisation
Daniel le boulanger qui réinventa son métier pour se libérer - lire la siuite sur BASTAMAG
http://www.bastamag.net/Le-boulanger-qui-reinventa-son-metier-pour-se-liberer
http://www.side-ways.net/episode8/
SideWays #8 - Daniel, le boulanger qui réinventa son métier pour se libérer ! from Side Ways on Vimeo.
Maguy
Voilà le portrait, la vie d’une femme qui a apporté aux gens et à la terre.
http://www.autogestion.asso.fr/?p=4211
Cliquez sur l'image c-dessus pour télécharger le guide de premier secours en PDF
On trouve des budgets pour tout un tas de postes …, mais on n’en trouve pas pour que l’on puisse tous se former gratuitement aux gestes de premier secours ? Alors que ce sont des comportements qui nous aide tous sans distinctions dans les moments les plus urgents. D’ailleurs au-delà d’un merci et des encouragements, la santé publique est elle même malade et rien n’est fait pour la remettre sur pied.
Un gros merci à Audrey, elle même infirmière, pour le partage de ce pdf contenant des gestes qui peuvent sauver.
►Vers l’hôpital industriel?
https://asso.libre-a-toi.org/
►Curieux, depuis juin 2016 le gouvernement mets à disposition ces informations sur son siteweb :
http://www.gouvernement.fr/
Pour notre part nous ne sommes pas des spécialistes dans ce domaine et pour dire vrai nous n’usons pas nos semelles dans les galeries, pas parce que cela nous déplaît mais plus par manque de disponibilités. De toute manière l’art est partout sous toutes formes, tous supports et faits de tous matériaux. Il suffit de regarder autour de nous, que l’art provienne de l’humain ou de la nature il nous entoure et nous construit.
L’art, c’est l’esthétique de nos dialogues internes, interroger son âme, notre confident quand nous trouvons plus les mots, une autre manière que nous avons pour nous exprimer quand nous ne sommes plus dans un langage conventionnel.
Nous percevons l’art plus comme un état qu’une activité, un état impalpable, invisible, un peu comme un souffle, un «état d’art». Lorsque nous élaborons des choses et que nous sommes sous «état d’art», on ne se sent plus.
On est traversé par un frisson qui nous dépasse et pour lequel nous devenons, à ce moment présent à la fois un vecteur et en même temps un transcripteur du condensé de toutes nos expériences vécues et celles que nous voulons vivre, le tout sur un support.
C’est un procédé complexe à décrire alors nous nous arrêterons là!
Il arrive que l’on soit sous «état d’art» quand on élabore des choses mais «l’état d’art» se transmet aussi par l’observation .
Voilà pourquoi quelques soient les époques, les lieux, les supports… Il faut observer l’art, il faut faire l’art, il faut être, à sa mesure, sous «état d’art» car cela nous construit, et nous révèle des messages sur l’humanité, sur la vie, sur nous même.
Ici nous ne prenons pas en compte le marché de l ’art, car comme son nom l’indique c’est une façon de regarder l’art sous le prisme du marché, ce qui en réduit grandement le champ de vision. L’art existe même quand on ne le regarde pas.
En effet nous parlons là d’œuvres qui interpellent et construisent chacun d’entre nous, qui existent peut-être dans votre tiroir ou votre esprit, pour lesquelles la valeur dépasse celui que le marché attribue habituellement, l’œuvre intimement fabriquée, puis partagée pour tous, transmise avec dignité, l’œuvre qui existe au travers n’importe quels regards et qui donne envie de faire.
Nous avons choisi de partager avec vous des extraits d’articles du magazine «Manière de voir» du Monde Diplomatique-août-sept 2016 et d’autres sources qui apportent des points de vus très intéressants sur l’ art aujourd’hui.
Nous mettons l’art dans cette Gazette qui a pour nom «Heure zéro» car l’art participe évidement à construire notre monde. Vers quelles directions se portent nos regards et comment nous construisent-ils?
►Le drôle de cadeau de Jeff Koons à la Ville de Paris
http://www.telerama.fr/sortir/
►Quels pouvoirs dans l'art ?
https://www.franceculture.fr/
►Louvre Abu Dhabi, Guggenheim de Bilbao : entre marchandisation et soft power
https://www.franceculture.fr/
►Le marché de l'art au bord de la crise de nerfs
https://www.franceculture.fr/
►Portrait idéologique de l'artiste
http://www.monde-diplomatique.
►Cyber invisibles
https://www.youtube.com/watch?
►STIEGLER - Art & Industries culturelles 1/3
https://www.youtube.com/watch?v=XD2WFamTZcs
Le liant qui fabrique un peuple
L’écoute, les rapports profonds, francs, qui élèvent, rassurent…
Trouver une aide, un ami, une famille, du réconfort à travers une belle âme…
Se sentir à sa place, considérer, être inclus dans la bonne marche des choses, vouloir saisir ce manque de lien qui fait que nous habitons côte à côte mais qui révèle que nous ne nous regardons de moins en moins face à face.
Cet isolement, cette solitude font partie des choses les mieux partagés dans nos sociétés dites « modernes ». Que l’on habite en ville, à la campagne, que l’on ai jamais quitté son lieu de naissance, que l’on est vécu une partie de sa vie à l’étranger, que l’on soit jeune, vieux, femme, homme, cadres, au chômage, valide, handicapé, millionaire ou à la rue, intellectuel, voyou,…
Comment se retrouver les yeux dans les yeux pour parler de ce qui nous tient à coeur, pour discuter de notre avenir ? Comment arriver à penser au lieu de réagir et d’être dans la fonction dénuée de sens pour soi et les autres? Pourquoi prendre ce réflexe de passer par tel réseaux social, ou donner son opinion via telle radio ou attendre le micro trottoir d’une chaîne télé pour découvrir l’autre et donc « nous ». Comment retrouver plus d’échanges organiques que numériques?
De plus en plus nous faisons connaissance les uns avec les autres par le biais d’écrans, sur lesquels sont diffusés émissions, documentaires, reportages, et autres joyeusetés, découpés par le flux médiatique en cible, les 15-25 ans, la ménagère, les cadres, … Et çà c’est sensé être nous, le peuple !! On se voit représenté dans les « débats » par des personnes qui ne nous semblent pas toujours légitimes ou par des propos d’experts que l’on sent coupés de nos réalités. Autrement pour essayer d’appréhender ce «peuple» sans réellement l’écouter, on le sonde. Oui, comme des rats de laboratoires, les instituts de sondages nous sondent, c’est leur méthode pour comprendre les humains qui peuplent notre pays.
Si nous en sommes là, c’est qu’il y a de multiples facteurs qui se mêlent évidement.
Nos modes de vies, le rythme et la disponibilité que demande les emplois ou la recherche d’un emploi, ou encore construire un projet, manœuvrer le turbulent quotidien, qui fait que la plupart du temps nous concentrons nos soirées et journées sur ces points et dès que nous avons un peu de temps, c’est repos.
Ce rythme effréné et répété ne laisse plus place à la discussion, la réflexion, à prendre du recule sur ce que l’on fait ou ce que l’on ne fait pas. Nos gestes deviennent mécaniques et nos pensées aussi. Nous sommes absorbés dans ce flux en finissant par croire que c’est la seule manière possible d’agir. Certains finissent même par résumer leur vie à « faire de l’argent » et le dépenser…
En fin de compte peu de personnes ont envie de continuer à vivre ainsi.
Comment pensons-nous pouvoir nous construire, se réconcilier, éclaircir les perspectives dans notre pays et ailleurs, en se frôlant sans jamais se regarder, seulement à travers le prisme des fonctions exigées par la société moderne.
Un lieu, du temps et l’envie sont nécessaire pour commencer à remédier à ces manquements.
Il existe encore quelques rares, très rares îlots de vie, des lieux qui permettent d’avoir le temps pour se côtoyer, surtout dans les endroits cosmopolites comme les villes où nous venons souvent d’horizons divers, et où il est important d’apprendre à se connaître. Qu’aimons-nous? Quels sont nos problèmes? Quelles sont nos envies… Pour que l’on puisse envisager un avenir commun.
Se rencontrer nécessite du temps et un espace, deux choses qu’il est difficile de trouver en ville de manière gratuite et publique.
C’est vrai , sans rentrer dans les détails, on observe que l’urbanisme des villes se tournent beaucoup plus vers la construction privée, professionnelle, commerciale, que vers des espaces disponibles pour tous, ce qui limite les rencontres de personnes provenant de milieux différents avec différents statuts. On constate que les bancs, les discutions impromptues, les rencontres « organiques » comme il en existaient il n’y a pas si longtemps s'amenuisent...
Les villes deviennent des lieux de passages, on ne s’arrête pas sans but précis.
Quand nous sommes dans la rue c’est pour aller d’un point A à un point B (travail, courses, voir une personne…), c’est rarement pour aller à la rencontre des gens! De plus les horaires de la plupart des personnes ne permettent pas souvent de balader ses pieds au grès du vent!
On remarque une interdépendance entre nos modes de vies (communications, travail, rencontres, temps) et l’urbanisme qui influent mutuellement l’un sur l’autre. En ville, l’immobilité se fait rare car elle est souvent synonyme de stagnation, d’inaction, d’oisiveté, de passivité, de chômage, d’inactivité, de non-productivité… En ville l’immobilité est perçue comme un problème, c’est un état non -productif. Les villes sont faites pour produire plus que pour bavarder, il faut être mobile, ne pas être dans le moment présent, mais celui d’après, se rencontrer… au travail! Échanger… Trop souvent dans des espaces où l’on doit consommer pour avoir le droit de prendre du temps.
Les campagnes ne sont pas en reste, le travail comme pour les citadins laisse peu de temps pour découvrir «l’autre partie» du pays sous un aspect différent de celui présenté via certains sujets télé, radio…. Ces paramètres et bien d’autres développent les manques de compréhension, d’unité et de liant dans le pays,
À cela s’additionne des évènements extérieurs qui s’abattent de manières sanglantes sur le peuple… (ex: Les attentats, et autres faits marquants, violents). Laissant place à la suspicion, l’aigreur et la peur qui se diffuse, il est encore plus dure d’établir des contacts, tout le monde se replie… Silence… Les cœurs tambourinent, les bouches et les regards se ferment et souvent la violence prends le relais.
Face à ce bouillonnement, cette tension quel remède appliqueriez-vous ?
Est-ce qu’à ce moment précis l’immobilité , la pause (Heure zéro), ne serait-elle pas une aide pour nous concentrer, recentrer, réfléchir, à prendre le temps de considérer les choses et discuter paisiblement des préoccupations profondes? Trouver un terrain commun d’avancement, savoir qui sommes-nous vraiment? Et où voulons nous aller?
La masse silencieuse est toujours plus nombreuse, que ce soit pour le vote, les sondages, les réseaux sociaux…
Faisons-nous audience, les uns avec les autres, pour nous soutenir et sortir grandit de cette époque. Beaucoup de personnes sont isolées échangent, parlent que très peu et donc finissent par ne plus se sentir exister, se sentir inclus dans ce pays, ce monde.
Il est urgent que nous fassions tous l’effort chacun à son niveau pour accentuer les échanges, et se considérer.
Rappelons l’étymologie de communiquer : Du latin communicare, mettre en commun, faire part de, partage, dérivé de communis, commun.
Discutons avant qu’il ne soit trop tard! C’est évidement la base pour s’unir, susciter du positif, s’élever et avancer avec comme mire le bien-être de tous. Tout le monde le sait, un «bonjour» c’est rien, mais cela souligne à son interlocuteur qu’il existe à nos yeux, qu’il n’est pas rien, c’est le début de la vie ensemble. et si tu ne le fais pas ne te plains pas de vivre dans un monde de merde!!
Gros clin d’œil à toutes personnes avec lesquelles nous n’avons pas assez pris le temps de discuter, celles avec lesquelles nous avons partagées de belles richesses et les futures personnes que nous croiserons !
► Livre: L'addiction aux certitudes : Ce qu’elle nous coûte et comment s’en sortir
http://www.yvesmichel.org/product-page/societe-civile/addiction-aux-certitudes-l/
Comment pouvons-nous si souvent perdre notre liberté de pensée et devenir dépendants d’idées, de certitudes ? Au point de nous amener à justifier la pénurie, l’avidité, l’individualisme, la compétition, parfois violemment, au détriment de la recherche du vivre ensemble et du respect des écosystèmes.
L’Homme serait-il le seul mammifère à pouvoir devenir « esclave » d’une idée et à avoir besoin de s’accrocher à ses certitudes ? Et souvent de façon collective !
Cette addiction semble être à la source des fanatismes et de certains choix de société. Notre modèle économique actuel pourrait en partie en résulter.
Le cas de l’usage de l’argent est exemplaire. Alors que l’humanité s’est donné depuis 40 ans les moyens de l’abondance en libérant la création monétaire des contingences matérielles, la misère s’invite pour le plus grand nombre dans un environnement de plus en plus dérégulé par les activités humaines…
Il est possible de reconnaître la pensée dogmatique qui alimente cette addiction et de s’en libérer par :
- une méthode pour la repérer chez les autres… chez soi et pour s’entrainer à la pensée non dogmatique ;
- des exercices et des pistes pour se déprendre des phénomènes d’hypnose collective et pour en prémunir ses enfants.
Se présentent alors quelques raisons d’espérer et de donner réalité à ses rêves…
Grâce à des notes, un 2e niveau de lecture apportant des précisions, des textes et des références, permet de relier des domaines souvent traités de manière séparée, à savoir la psychologie des comportements addictifs, les attitudes cognitives et l’économie politique et financière