LA MATIÈRE: CORPS & TERRITOIRE
LA PLANÈTE, L’HOMME ET LA MATIÈRE
Depuis la nuit temps les hommes fabriquent des objets, des réalisations à des fins pratiques, usuelles, esthétiques ou encore culturelles… Et pour cela l’homme a besoin de matières. À chaque époque, territoire, culture, usage, son choix de matières… Ce choix témoigne du mode de vie et de l’environnement dans lequel il évolue.
En effet l’homme se retrouve toujours à devoir faire face à un équilibre dans le choix et l’emploi de ces matières. Est-ce que la matière a les qualités nécessaires à la réalisation de l’objet, comment se façonne-t-elle ? quelle quantité existe t-il? Comment se la procure t-on ?
De la question « Comment se procure t-on cette matière ? », s’ensuit une autre question primordiale: « À quel prix ? »
Que sommes-nous prêts à faire pour obtenir cette matière, jusqu’à quel niveau de détérioration, modification de notre environnement, atteinte aux êtres vivants sommes-nous prêts à aller ? ( Stériliser des sols ? Atteinte à une espèce ? Faire une guerre ? Affamé des gens ?)
Nous observons à travers l’histoire que l’humain a souvent cherché a repousser ses limites pour obtenir des matières, (géographie, connaissance, culture…) en ayant pour volonté d’améliorer ses fabrications.
Dans beaucoup trop de cas, les limites ont tellement été repoussé (production excessives, destruction d’ invendu, gaspillage, pollution, travail oppressif…), qu’aujourd’hui une distance de plus en plus grande se crée entre l’homme (fabricant, utilisateur, consommateur…) et l’environnement (ressources, matières, énergies…). Il y a de moins en moins de connaissance et de considération pour le vivant, seul le prix compte.
Force est de constater un système déséquilibré. Si le confort (technologie, transport, système communication, santé, abondance énergétique…?) s’est développé à certains endroits de la planète, ce n’est pas le cas du bien être. (Pollution des sols, disparités économiques, énergétiques, obsolescence, stress, consommation d’anti-dépresseurs, suicides, maladies dues aux mauvaises conditions environnementales, violences sociales, solitudes…)
Nos grands parents étaient plus au contact des matières premières, de leurs recherches, à leurs transformations, puis à son utilisation pour fabriquer des choses qui leurs étaient essentiels. Voir l’arbre grandir, puis vieillir, le tailler, devoir un jour l’abattre, en planter un autre, découper son bois pour fabriquer un objet, c’est vivre la matière, la comprendre, pas seulement la consommer. Intégrer son cycle pour qu’elle perdure, ne pas être dans l’excès au risque de tout perdre. De la même manière, autrefois les animaux et élevages étaient considérés différemment d’ aujourd’hui. L’animal étaient davantage perçu comme un être vivant au lieu d’être seulement de la « viande », une matière.
Nos anciens respectaient profondément l’existence de l’animal car il en partageait le quotidien et étaient d’autant plus responsables face à sa mort. Par leur proximité à la nature, ils étaient beaucoup plus conscients de la valeur du vivant et leurs habitudes davantage tournées vers la transmission. Il n’y avait pas un aussi grand éloignement entre les êtres vivants et le cycle naturel des choses.
“La vraie famille de l’Homme, ce sont ses idées, et la matière et l’énergie qui leur servent de support et les transportent, ce sont les systèmes nerveux de tous les hommes qui, à travers les âges se trouveront « informés » par elles. Alors, notre chair peut bien mourir, l’information demeure, véhiculée par la chair de ceux qui l’ont accueillie et la transmettent en l’enrichissant, de génération en génération.” Henri Laborit
Les différentes matières que nous utilisons pour la fabrication de nos montures sont soit sourcées par nous même, soit par nos différents partenaires dans la région ou des fournisseurs en France.
STRANGE FROOTS confectionne des lunettes en prenant en compte dans ses fabrications les enjeux de notre époque. Nous essayons d’intégrer dans notre travail ce qui nous touche au quotidien en tant qu’humain, nous ne raisonnons pas seulement en tant que « marque ». Les rencontres, les expériences, et les questionnements… y contribuent.
En lunetterie, le métal, l’acétate, le plastique injecté, sont les principales matières utilisées pour la fabrication des montures de lunettes. Parfois on retrouve aussi, en plus petite quantité le bois, de l’écaille…
Pour notre part, au début, le choix des matières s’est fait en fonction du petit budget, des outils que nous avions et de l’envie de réaliser certains modèles de lunettes qui n’étaient pas possible de fabriquer en les sous-traitant à des lunetiers classiques.
DU MOINS NAÎT LE PLUS: L’ORIGINE DES MATIÈRES OPPORTUNES
Nous avons regardé la première matière disponible autour de nous et ce fût le bois, sous la forme d’une planche à découper en bambou! Ensuite pour nous faire la main nous avions utilisé des lattes de lits, puis l’envie d’aller plus loin dans le bois, nous a mené vers différentes essences que des copains élagueurs nous ont donné. Nous avons alors découvert diverses essences de bois, de belles variétés de couleurs, différentes possibilités…Et puis nous avons « rencontré » d’autres matières.
En effet, la matière c’est d’abord pour nous une rencontre, un coup de cœur, généralement nous sommes curieux de la façonner, puis connaitre ses qualités, ses limites, son histoire, sa provenance, sa durabilité, sa disponibilité.
Nous avons sourcé les matériaux accessibles localement, que nous pouvions intégrer à notre processus de fabrication, d’usinage, en les catégorisant selon leurs spécificités techniques et leurs qualités esthétiques, leurs origines, et la pertinence de leurs emploi. Nos outils d’usinage (CNC, scie à chantourner, ruban…) permettent de façonner une gamme de matériaux allant du tendre (bois, acétate, os…) à dur (laiton, cuivre, minéral…).
Varier les matières dans la fabrication, quand c’est possible, et réduire les quantités de production permet de ne pas être tributaire de cette seule matière, de sa disponibilité, de son style, d’ excès de son exploitation, de la variation des prix, de surproduction. Ce qui peut paraitre aux premiers abords comme un désavantage, nous pousse en fait à aller vers une démarche plus cohérente par rapport aux enjeux humains actuels, apporte un intérêt plus fort aux réalisations, et une distinction évidente.
Chercher dans notre environnement des matières disponibles, originales, parfois délaissées donc davantage accessibles, n’est pas moins qualitatif, de plus cela stimule les échanges locaux, la mise en valeur d’un territoire par ses matières singulières, et quelquefois, encourage le travail de petits artisans.
La diversification des matières dans la fabrication est intéressante car elle offre une grande richesse de création, cependant elle nécessite du temps et de l’humilité pour l’appréhender.
Prendre le temps d’écouter les artisans qui ont travaillé ces matières, observer les gestes de ces héritiers au savoir-faire précieux, expérimenter divers cas de figures, se procurer des outils adaptés, réfléchir à un sourcing raisonné (origine, qualité, approvisionnement, sélection…)
La matière témoigne de tant de choses.
La matière c’est une texture, une densité, une couleur, un poids, un équilibre.
La matière c’est de l’humilité, des mains, des recherches, un objet.
La matière c’est de la curiosité, du respect, de l’apprentissage, une responsabilité, notre avenir, notre passé.
La matière c’est du temps, des corps, un territoire.
LE SOURCING
Les différentes matières que nous utilisons pour la fabrication de nos montures sont soit sourcées par nous même, soit par nos différents partenaires dans la région ou des fournisseurs en France.
Notre intérêt pour cette matière
Le bois est une matière que nous avons choisi au moment où nous avons fabriqué notre première paire de lunettes. Nous étions attirés par le côté naturel et authentique de cette matière et puis c’était une matière facile d’accès, proche de nous.
En recherchant du bois que l’on pourrait recycler nous avons trouvé des lattes de lits de sommier en Hêtre qui étaient parfaites au niveau des dimensions, de la structure, la résistance pour tester une première collection en matériaux recyclés. Ainsi ces lattes de lits ont renforcé notre volonté d’utiliser des matériaux issus de notre environnement proche, facilement accessible et à faible coût.
Après avoir vu que le bois était un matériau que nous pouvions utiliser. Nous nous sommes mis à regarder plus loin, son origine… L’arbre.
De la ville à la campagne, nous avons observé les arbres qui nous entouraient avec plus de profondeur, de respect et l’envie de découvrir quel était leur bois. En effet chaque arbre a son bois qui le distingue, même si des arbres sont de la même espèce, ils peuvent avoir un bois à l’intérieur très différents (Duramen). On peut découvrir à l’intérieur de certains arbres, des surprises, un bois aux variations de couleurs inattendues, aux tâches originales, au veinage très contrasté.
L’arbre est un être vivant qui a un cycle de vie beaucoup plus long que celui de l’homme qui l’exploite. Au cours de sa longue vie, l’arbre prend sa forme et ses particularités en fonction des conditions atmosphériques et des autres êtres vivants qui l’entourent (champignons, parasites, bactéries, insectes, mammifères…)
Par exemple l’Olivier, avec son odeur douce, cache quelquefois une concentration de tanin qui forme de jolies alternances de brun et d’ocre, créées par les changements climatiques, contrastes des saisons, pression atmosphérique, variations hygrométriques….
D’autres fois les parasites, maladies, insectes que l’arbre contient dessinent en fonction des essences, des motifs sur son bois, laisse apparaitre parfois un veinage rappelant le pelage d’un animal. Ou bien comme pour le platane maillé, se pare de reflets, de tâches dorés. Les différentes essences offrent une large palette de couleurs, le jaune du Buis, le cuivré de quelques If , le marbré bronze de certains Noyer…
Tout ça pour dire que le bois est une matière unique, qui conserve en son sein l’histoire, un script de son environnement…
Le travail du bois qui consiste à passer de l’arbre à l’objet nécessite la connaissance de différents métiers. L’élagueur découpe le tronc de l’arbre, l’artisan spécialisé en placage découpe le tronc en feuille de bois de différentes épaisseurs (dit placage), puis l’ébéniste ou le menuisier travail ce bois pour en faire des réalisations… Tous sont riches d’expériences, de passions, de savoir faire. C’est par le biais de ces différentes rencontres que nous avons approfondi et approfondissons encore notre travail sur ce matériau.
Notre sourcing
Pour le bois nous nous approvisionnons de différentes manières selon notre sourcing et nos besoins:
- Nous récoltons nous-même du bois mort en forêt ou auprès de société d’élagage et de paysagiste comme David PEREZ. Nous les transformons ensuite dans notre atelier en placage ou chez Mr Charles DUTELLE qui nous permet d’obtenir des plaquage scié de bois très vieux non étuvés qui conservent tout leur tanin et possèdent des couleurs beaucoup plus vives que le bois de placage industriel qui passe à l’étuvage et perd une partie de son tanin, c’est à dire de l’intensité de sa couleur.
- Les essences de bois comme l’Ébène, et le Palissandre proviennent uniquement d’une fin de stock d’un ébéniste de l’arrière pays niçois parti à la retraite.
- Une petite partie du placage industriel ou scié utilisé provient de fournisseurs français comme par exemple George placage.
Notre intérêt pour cette matière
C’est en voyant les déclinaisons de nuances argentées, blanches, grises avec un léger voile mat qui donnaient à cette vieille écorce d’Olivier une esthétique douce et brut à la fois, que l’on a eu envie d’utiliser pour la première fois cette matière pour faire une paire de lunettes.
Puis nous avons aimé l’idée de ne pas séparer le bois de sa protection, en conservant son écorce, cette partie qui nous rappelle l’origine de ce matériau, l’arbre. Une manière de mettre en avant le bois sous un aspect que l’on utilise moins fréquemment.
C’est principalement l’écorce de vieil olivier que nous travaillons car elle est assez dense pour que nous puissions la façonner. Les écorces ont aussi une grande variété de formes, de textures, de densités, d’épaisseurs, de couleurs…mais toutes les écorces ne peuvent pas être utilisées, pour être façonnées car trop fragiles.
Notre sourcing
- Nous récoltons nous-même l’écorce d’Olivier sur les bûches provenant de société d’élagage.
Notre intérêt pour cette matière
Comme pour le bois qui a été un arbre, l’os a été un être vivant. Le premier os que l’on a utilisé pour faire une lunette a été trouvé lors d’une balade en forêt. Nous avions vu à son aspect, à sa taille et aux bois découvert plus loin que ces os devaient appartenir à un cerf. La pluie, le soleil, le vent, le temps avait blanchi les os, certaines parties avaient de légères nuances vert d’eau et ocre, Nous constations en observant l’os que son aspect était entre le minéral et l’organique.
Toujours dans l’ idée de travailler la matière et les matériaux qui nous entourent, nous nous sommes penchés sur l’os.
À ce moment là, une discussion que l’on avait eu avec une jeune designer m’était revenue. Elle était végétarienne et était en train de fabriquer une carafe en verre avec une anse en os. Pour cela elle se rendait chez un boucher, devait nettoyer les os … Surprenant pour une végétarienne! Et bien justement, prendre la décision d’utiliser de l’os dans une réalisation c’est une manière de rendre présent l’animal qui n’est plus, de considérer l’existence de cet être, se soucier de la vie qu’il y a eu avant.
Faire à nouveau le lien entre chaque chose, comprendre les tenants et les aboutissants de ce que nous consommons afin de prendre conscience de l’impact qu’ont nos comportements sur la Vie terrestre.
Parce que tant que nous ne sommes pas confrontés à la vue de ces os, alors nous ne prenons pas conscience de tout cela. Que deviennent tous ces os aujourd’hui? Comme pour le bois qui a été un arbre, l’os a été un être vivant.
Alors quand on a recours dans nos fabrications à ce souvenir d’existence, l’os, on s’efforce de le faire avec sens, pour considérer et garder en mémoire ces vies. Voilà pourquoi, pour nous, utiliser de l’os n’est pas seulement un choix esthétique de matière.
Notre sourcing
Nous collectons en forêt près de chez nous les os d’animaux morts comme les biches, cerfs, sangliers… En général tués par les loups et dépecés par d’autres animaux comme les renards, vautours, corbeaux…
Notre intérêt pour cette matière
Nous sommes partis sur la combinaison du bois et du métal dans l’idée de travailler d’autres possibilités de formes, de finesse, de solidité. C’est tout d’abord avec des chutes de maquettisme que nous avons fait nos premiers tests.
Esthétiquement nous aimons bien l’allure des vieux objets fabriqués en bois et en cuivre, où l’on voit l’usure du temps se faire sur la matière, la patine qui révèle la vie, l’histoire de l’objet.
Le laiton nous évoque les vieux objets de marine, un côté ancien aventurier que l’on affectionne. Nous apprécions aussi son doré modeste par rapport à l’or mais pas moins éclatant. La couleur, les reflets du cuivre et du laiton s’associent bien avec différentes essence de bois.
Un autre aspect qui nous intéresse dans cette matière est sa densité, sa solidité et surtout sa profondeur. Cette matière tellurique brute ou composée en alliage qui provient des entrailles de la terre fait le lien pour nous entre les éléments et complète la gamme des matériaux que nous utilisons…
Notre sourcing
Nous avons commencé les premiers prototypes en chute de laiton utilisés pour le maquettisme puis pour pouvoir produire plus de modèles nous nous approvisionnons aujourd’hui chez des fournisseurs français spécialisés.
Notre intérêt pour cette matière
Nous utilisons dans nos réalisation très peu de cuir, celui-ci provient uniquement de lot de chute de master destinée à la destruction par l’industrie. Pour information les masters de cuir sont des parties découpées dans la peau pour réaliser des objet et accessoires divers comme les sacs ou chaussures…
Le plus souvent, une pleine peau sera donc découpée en un seul endroit qui est jugé la partie la plus belle de la peau et ensuite le reste de la peau est gaspillée ou de temps à autre envoyer en ressourcerie ou destinée à la destruction et c’est là que rarement nous en avons récupéré.
LA FABRICATION
À partir de 2010 nous avons commercialisé nos premières lunettes « Entrée de gamme » à verres ornementés. C’était pour nous au départ un moyen, en tant que « graphiste » de pouvoir s’amuser avec les motifs apposés sur les verres, ce qui était à l’époque le prolongement de ce que l’on faisait sur des vêtements. Cela a permis d’être le support au partage de quelques idées. Il y a eu une forte demande pendant les festivals de musique de la part des festivaliers et des artistes, ce qui nous a dans un premier temps surpris puis dans un second temps, poussé à creuser l’idée. À cette époque nous dessinions et apposions les motifs nous mêmes mais nous ne fabriquions pas les montures.
Ensuite nous avons décidé de sortir une série limité de masque de ski avec une évolution sur la technique d’apposition des motifs sur les verres, laissant apparaitre un motif visible de l’extérieur mais qui n’obstrue pas la vue.
Nous avons fait quelques partenariats avec des sportifs reconnus qui ont partagé notre vision et qui nous ont permis de partager la leur.
C’est à partir de 2014 que nous avons changé notre approche. Nous avons pris la décision de fabriquer nous-même nos lunettes car nous recherchions d’autres types de formes, de matières, et sous-traiter nos productions ne nous permettait pas de sortir des sentiers battus, utiliser certaines matières, de maitriser les quantités, la qualité, certains délais…. Comme au départ nous avions peu de moyen nous cherchions des matériaux facilement accessibles à recycler, peu onéreux, avec quand même une certaine qualité, c’est pour cela que nous nous étions tournés d’abord vers le bois, plus précisément des lattes de lits en hêtre trouvées dans la rue.
En effet ce sont d’abord des lattes de lits en Hêtre que l’on a utilisé pour concevoir nos premières lunettes, les lattes de lits étaient parfaites au niveau des dimensions, de la structure, la résistance. De plus cela nous a donné la possibilité de tester différentes formes, idées, sans trop s’inquiéter du coût ou de l’approvisionnement de la matière.
Nous avons alors sorti en 2015 la collection de lunettes « Nuit blanche et gueule de bois » réalisée avec ces lattes de lit en hêtre que nous avons donc recyclées.
Par la suite, nous sommes allés plus loin dans le travail et la recherche du bois, explorer différentes essences, se confronter à chacune de leurs caractéristiques…
Et nous avons continués à collecter les matériaux et matières accessibles localement que nous pouvions intégrer à notre processus de fabrication et d’usinage en les catégorisant selon leurs spécificités techniques et leurs qualités esthétiques.
Le bois nous a habitué à sourcer, transformer, usiner notre propre matière première ce qui nous a aidé à acquérir de l’autonomie. Cela nous a conduit à tendre vers une production raisonnée et favoriser les matières locales à notre petite échelle.
En 2016 nous avons sorti la collection de lunettes « Hylé », réalisée avec des essences d’Olivier, Érable, If, etc…, combinés pour certains modèles avec du laiton ou du cuivre.
2017 Nous avons fait parti des 10 finalistes du 32°Festival International de la Mode de l’Accessoire, et de Photographie à Hyères, sous nos noms respectifs Thibaut Rodde et Sandrine Paskusz Koffi, en présentant la collection « Meta terranéen »
En 2019, nous avons pris la décision de séparer nos gammes en « gamme Atelier » et « gamme Exploration », car nous abordons différemment le travail dans ces deux gammes. Dans les deux cas tous les modèles sont fabriqués au sein de notre atelier.
Obtention du statut Métier d’Art.
La gamme Exploration: C’est une gamme de lunettes sophistiquée où l’on approfondi les concepts, le jeu des formes et des matières. C’est pour nous un espace pour creuser les idées, et proposer l’inhabituel.
La gamme Atelier: Pour cette gamme de lunettes nous fabriquons des modèles plus accessibles au niveau du style et du prix, tout en conservant un travail raisonné sur les matières. Nous mettons à profit le travail de recherches, formes, matières de la gamme Exploration pour décliner des modèles de lunettes plus abordables .
LUNETTES / SUNGLASSES
GAMME ATELIER
GAMME EXPLORATION
MASQUES SPORT / GOGGLES
Collection "Qui sème le vent..."
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